Témoignage sur la téléréalité: «un réseau de prostitution» (vidéo)
Le blogueur Jeremstar parle d’un véritable business souterrain.
Le blogueur Jeremstar s’est présenté avec des informations exclusives. Et glaçantes. Il était présent sur le plateau de l’émission « Les Terriens du Dimanche », présentée par Thierry Ardisson. Dans le programme de ce 24 septembre, le chroniqueur a assuré que les émissions de téléréalité étaient devenues « un catalogue de prostituées ».
Pour appuyer ses propos, le blogueur star de la téléréalité a dévoilé l’interview d’une candidate de ces émissions. Elle se livre, de manière totalement anonyme, à des révélations troublantes. La jeune femme, qui témoigne de dos et dont la voix a été modifiée, parle d’un véritable réseau de prostitution. « Il y a la mère maquerelle, cette candidate qui travaille depuis plusieurs années dans ce milieu-là. Dès qu’il y a une petite nouvelle plutôt sexy, elle la recrute pour la vendre et prendre des commissions. »
Des actes sexuels tarifés
Dans cette interview, la jeune femme raconte avoir été aux Émirats Arabes Unis où elle se serait retrouvée dans un « harem » avec d’autres candidates prêtes à se livrer à des performances sexuelles : « On m’a proposé 15 000 euros pour la semaine là-bas, j’aurais pu être payée plus si j’avais fait autre chose, dit-elle. Ça me choque de voir des collègues, des filles avec qui j’ai partagé des tournages, se livrer à ce genre de pratiques. »
Deux profils seraient à distinguer. D’une part celles qui sont déjà prostituées et voient donc la téléréalité comme une vitrine. « Les prix augmentent, tu es sollicitée par plus de monde, tu as plus de popularité, donc on t’appelle », explique la candidate. D’autre part les candidates cherchant à tout prix la célébrité et qui monnaient leur corps pour pouvoir participer à des émissions qui font de l’audience.
Dans son livre qui sortira en octobre prochain, Jeremstar aborde le phénomène de la prostitution dans la téléréalité. Dans cet ouvrage, il dit même avoir assez d’informations que pour « envoyer la moitié de la production audiovisuelle en taule ».
