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‘Chipocalypse’: les Néo-Zélandais ont peur d’être privés de chips pendant quelques mois

Une catastrophe gustative, liée aux conditions climatiques, pourrait s’abattre sur la Nouvelle-Zélande

Temps de lecture: 2 min

Les Néo-Zélandais craignent d'être privés de chips lors des prochains mois, évoquant une « chipocalypse », alors que le pays fait face à une récolte moins conséquente de pommes de terres, rapporte le New Zealand Herald ce lundi 16 octobre.

Après un hiver très pluvieux, les agriculteurs néo-zélandais font face à des pertes dans leurs récoltes de pommes de terre. Les tubercules ont pourri dans les champs détrempés et les conditions climatiques ont retardé la venue des nouveaux plants, alors que le sol restait mouillé. Près de 20% des plants de pommes de terre sont affectés dans le pays, ce qui pourrait se faire ressentir jusqu'à la fin de l'année.

Les chips, seul produit affecté

La situation inquiète les Néo-Zélandais qui redoutent de ne pas avoir de chips à se mettre sous la dent pour leurs barbecues estivaux, alors que les saisons sont inversées dans l'hémisphère sud. Ils en font part avec humour sur les réseaux sociaux en évoquant une « chipocalypse » à venir, après la diffusion dans certains magasins d'avertissements de difficulté d'approvisionnement. « Nous entrons dans notre troisième semaine sans parlement, mais non, la question la plus urgente en Nouvelle-Zélande est la pénurie de pommes de terre », ironise un internaute sur Twitter. « Oui il y a une pénurie de pommes de terre. Mais avant qui quiconque le suggère, les chips au kale sont une abomination », ajoute un autre.

Le patron de Potato New Zealand, Chris Claridge, reconnaît qu'il pourrait y avoir moins de diversité dans le choix de snacks, mais n'évoque toutefois pas de pénurie, l'île de Nord étant plus affectée que celle du Sud. « La récolte pourrait être 20% à un quart en baisse, ce qui occasionne une hausse des prix correspondante sur le marché », précise-t-il. Concernant les chips, seul produit qui pourrait être affecté, « il y aura moins de choix et les marques vont faire face à des difficultés », poursuit Chris Claridge, cité par le New Zealand Herald. Il envisage un retour à la normale en début d'année prochaine. « Oui vous aurez des chips pour Noël », promet-il sur Twitter.

Belga

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