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Un artiste met en scène des poulets brûlés vifs et indigne les défenseurs des animaux (vidéo)

Face à cette scène d’art contemporain, les associations protégeant les animaux se sont indignées. Et ce même si la performance est réalisée grâce à un trucage.

Temps de lecture: 2 min

L’art contemporain sert parfois à choquer. Ce 10 mars, cela a d’ailleurs pris d’importantes proportions dès lors qu’un internaute a publié sur Twitter « l’œuvre vidéo » d’Adel Adbessemed, un artiste franco-algérien qui expose des poulets vivants en train de brûler. Le clip intitulé « Printemps » et diffusé depuis le 8 mars au Musée d’art contemporain de Lyon (MAC) fait scandale.

« Voilà ce qu’on peut voir en toute liberté au musée d’art moderne contemporain de Lyon. Ceci n’est pas de l’art mais de la pure maltraitance animale. Merci de RT pour que les associations contre la maltraitance animale soient informées », réagit l’internaute qui a depuis retiré son post, estimant que toutes les parties prenantes au dossier s’étaient exprimées.

Mais la polémique était lancée : 25.000 partages plus tard, la vidéo indigne public et associations de défense de la cause animale :

« Sans danger »

Du côté du PETA (Pour une éthique dans le traitement des animaux), on critique la vidéo de l’artiste dans un communiqué qui dénonce « de la cruauté envers les animaux » et estime que « ceci n’est pas de l’art ». « Que l’artiste ait utilisé un trucage ou non, les poulets exploités dans la ‘performance’ d’Adel Abdessemed ont été suspendus à l’envers par des crochets, exhibés à des spectateurs et confrontés à la présence de flammes sur leur corps, une expérience terrifiante et traumatisante pour ces êtres sensibles et intelligents ».

Face au tollé provoqué par l’œuvre contemporaine diffusée à Lyon et face à la critique, le MAC a tenu à réagir dans un communiqué. La vidéo est « un trucage ». Les poulets n’ont donc pas souffert. Le produit utilisé a été manié « sous contrôle strict des techniciens ». Et il est « sans danger ». L’œuvre est par ailleurs définie par le musée comme une « allégorie de toutes les violences ».

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