Quelques jours avant sa mort, Netflix diffusait un documentaire sur Avicii (vidéo)

Les circonstances sont tragiques. Et Netflix ne pouvait certainement pas prévoir ce malheureux hasard. Quelques jours avant la mort d’Avicii, la plateforme a mis en ligne un documentaire retraçant la trajectoire infernale vécue par Tim Bergling, de son vrai nom. Pour rappel, le DJ suédois est mort à Mascate, la capitale d’Oman, dans des circonstances encore floues même si la police a écarté la piste criminelle et affirme connaître les causes de la mort du DJ suédois sans vouloir les communiquer.

« True Stories » dévoile les raisons qui ont poussé Avicii à stopper les concerts en 2016. Le documentaire sonne comme une œuvre testamentaire : une mise à nu exceptionnelle. Long d’1h37, ce film montre tout. Et explique à quel point le DJ suédois a payé la célébrité au prix fort. On y découvre des images d’archives, touchantes : ado, il travaille sur ses premiers sons. Les spectateurs peuvent aussi assister à la genèse du tube « Levels ». Ou encore à l’écoute des prémices de « Wake me up ».

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« J’étais super mal »

Quand il ne s’agit que de musique, Avicii prend son pied. Mais c’est le reste qui semble avoir eu raison de lui : les concerts à tour de bras et l’alcool qui coule à flot et qui lui détruit la santé. Car le documentaire montre aussi le quotidien d’un artiste en proie à des crampes visiblement très douloureuses. On le suit à l’hôpital où il soigne une pancréatite. Les shows sont annulés, à la pelle. En 6 ans, Avicii, c’est 600 concerts.

« Les fans étaient super heureux et moi j’étais super mal », confesse Avicii dans des propos repris par Le Parisien. « Les concerts n’en finissaient pas. Quand j’avais envie de taper dans les murs, je m’arrêtais deux mois mais je n’arrivais pas à me détendre en pensant aux nouveaux concerts qui approchaient ». Un documentaire sincère qui dévoile la face cachée de l’artiste. Un bien bel hommage.