Le «gros baby blues» d’Audrey Fleurot: «Je pensais avoir fait la plus grosse erreur de ma vie»
L’actrice de 40 ans a vécu un début de maternité difficile à la naissance de son fils Lou.
Un rôle plus vrai que nature. Audrey Fleurot joue dans « La fête des mères », un film français sorti en salles ce mercredi 23 mai et qui raconte notamment le baby blues d’une présidente de la République. L’actrice qui a notamment joué dans « Intouchables » connaît bien cette situation. Elle le confie à nos confrères du Huffington Post : « Après avoir énormément désiré mon fils, j’ai fait ce qu’on appelle un gros baby blues ». Lou est né en 2015.
À 40 ans, Audrey Fleurot revient sur cet épisode traumatisant. Une expérience douloureuse qu’elle explique notamment par le surmenage qu’elle s’était imposé durant sa grossesse. L’actrice a du succès et tourne souvent. Pendant ces neuf mois, elle travaille sur deux films différents : « Neuf mois c’est le temps que ça prend pour se faire à l’idée », dit-elle dans cette longue interview accordée au Huffington Post. « Et comme je n’ai pas eu le temps d’en profiter, je pense que ça m’a pris les neuf mois qui ont suivi ».
« Face à un élément étranger »
En 2015, l’actrice se met à broyer du noir. Elle regrette cette naissance et se dit qu’elle a peut-être bien fait « la plus grosse erreur » de sa vie. Après un long moment de baby blues, Audrey Fleurot apprend que ce très gros coup de déprime serait causé par un dérèglement hormonal. Un traitement lui permet de rectifier le tir et de se sentir mieux. Elle regrette amèrement le temps perdu à gamberger et à douter de ce choix de vie : l’arrivée son fils.
Depuis, la comédienne française prend goût à la maternité. Les épisodes difficiles sont derrière elle, même si elle n’oublie pas les idées qui vont habituellement de pair avec la naissance d’un enfant : à savoir le bonheur absolu. « On nous donne l’impression qu’une fois que vous accouchez, un lien immédiat se construit. Mais pas du tout. Vous êtes face à un élément étranger que vous allez devoir apprivoiser autant qu’il doit vous apprivoiser vous. »
