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Intoxiquée par une courge trop amère, une Française a perdu tous ses cheveux

La toxine, présente dans la courge, a attaqué ses cheveux dans le bulbe.

Temps de lecture: 2 min

Cela ressemble à une légende et pourtant… Charlène, une Grenobloise de 30 ans, a été victime d’une sérieuse intoxication alimentaire en décembre. La cause ? Une courge trop amère, raconte Le Parisien ce vendredi 25 mai.

Une chute de cheveux impressionnante

En décembre dernier, une demi-heure après avoir mangé une courge butternut rôtie au four et achetée en grande surface, Charlène est prise de violents maux de ventre, de crampes, de sueurs froides et même de débuts d’hallucinations. Pire ! Au journal, la trentenaire raconte même qu’elle a perdu connaissance.

«  J’ai pensé que c’était une grosse gastro d’après les fêtes  » confie-t-elle dans les colonnes du quotidien. Le lendemain, la jeune femme se sent beaucoup mieux mais au bout d’une semaine, le pire se produit : ses cheveux commencent à tomber de manière spectaculaire. Les vitamines et les corticoïdes prescrits par son médecin n’y changent rien. « Au bout d’un mois, ils partaient comme si j’avais mis de la crème dépilatoire. Quand je les lavais, j’entendais un craquement, ils cassaient à ras. J’étais affolée, paniquée  », confie-t-elle au quotidien.

Le responsable, un insecte pollinisateur

Charlène accuse d’abord un soin capillaire acheté chez son coiffeur, mais c’est l’article d’un dermatologue, publié dans la revue médicale Jama, qui va lui mettre la puce à l’oreille. Le docteur Philippe Assouly y établit un lien entre consommation de cucurbitacées et alopécie. Selon le spécialiste, cité par le quotidien, «  l’intoxication provoquant la chute de cheveux se produit avec des citrouilles, courges, courgettes qui sont particulièrement amères  ». Le responsable serait un insecte pollinisateur qui transfère sur des courges cultivées de la cucurbitacine toxique.

Ça repousse !

Le spécialiste invite d’ailleurs les consommateurs à être vigilant. Pour éviter toute déconvenue, mieux vaut éviter les courges sauvages, et ne pas insister si le goût d’une courge paraît bizarre ou trop amer. En cas d’intoxication, le spécialiste se veut rassurant : « Sachez que les cheveux repoussent toujours. »

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