Au Mondial, une journaliste brésilienne évite une agression sexuelle puis recadre le fauteur de troubles (vidéo)
Ce n’est pas le premier incident dont elle fait l’objet lors de cette Coupe du monde 2018 qu’elle couvre pour la télévision brésilienne.
« Ne faites jamais ça à une femme, d’accord ? Respect, connard ! », s’emporte Júlia Guimarães. Et pour cause, cette journaliste brésilienne vient d’éviter le bisou forcé d’un passant alors qu’elle attendait de prendre la parole, en direct, sur la chaîne TV Globo. Un comportement inacceptable que Júlia Guimarães n’a pas toléré.
Sur la vidéo, on n’entend l’agresseur débouté tenter des excuses. Rien n’y fait, la journaliste le recadre sèchement : « Ne faites pas ça ! Ne refaites plus jamais ça. Je ne vous permets pas de faire ça, jamais, d’accord ? Ce n’est pas poli. Ce n’est pas bien ». Depuis les faits survenus ce dimanche 24 juin, la séquence fait le tour des réseaux sociaux et est épinglée par de nombreux médias comme le Huffington Post. Ce qui vaut à Júlia Guimarães d’être largement soutenue par ses confrères mais également par bon nombre d’internautes anonymes.
Plusieurs précédents
Pour elle, ce n’est par ailleurs pas une première dans cette Coupe du monde russe qu’elle couvre pour la télévision brésilienne : « C’est la deuxième fois que quelque chose de physique se produit : un gars essayant de m’embrasser », dévoile-t-elle dans une interview relayée par le Huffington Post. « Je me sens impuissante, vulnérable. Cette fois, j’ai donné une réponse mais c’est triste que les gens ne comprennent pas. J’aimerais saisir pourquoi la personne pense avoir le droit de faire ça ».
« Excellente réaction de la journaliste de télévision brésilienne Júlia Guimarães de Sportv à un comportement inacceptable. Pas facile de montrer une telle retenue face au harcèlement ».
Agression sexuelle dès l’ouverture du Mondial
À en croire la principale intéressée, le harcèlement de rue serait monnaie courante en Russie. D’ailleurs, cet incident n’est pas sans rappeler la mésaventure de Julieth Gonzalez Theran le 14 juin dernier, jour de l’ouverture de l’événement footballistique planétaire.
La journaliste colombienne, qui couvre le Mondial pour la télévision allemande, avait été agressée sexuellement en plein direct. Les images avaient fait le tour du monde. On y voyait un supporter lui déposer furtivement – et de force – un bisou mais aussi lui toucher la poitrine.
