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Les fresques osées qui restent sur le territoire bruxellois (photos et vidéos)

Découvrez les dernières fresques découvertes à Bruxelles ainsi que les dessins à caractère sexuel plus anciens.

Temps de lecture: 3 min

Coup dur pour le street art bruxellois. Ce mercredi 4 juillet, on apprend que la fresque géante représentant un pénis a été effacée de l’immeuble saint-gillois sur lequel elle trônait fièrement depuis 2016. Dès son arrivée, le graff avait défrayé la chronique. Il avait d’abord été convenu de le garder en place. Seul problème : le propriétaire des lieux, seul maître de sa façade, n’en veut plus.

Ce n’est pas la première fois qu’une fresque à caractère sexuel disparaît subitement des murs de la capitale. La représentation d’une pénétration située rue des Poissonniers avait été effacée en avril 2017. Mais ces derniers mois, on observe plutôt la tendance inverse. Les nouvelles frasques apparaissent ci et là. Petite revue d’effectif – probablement non exhaustive – des dernières trouvailles.

Le jeu des 7 ... fresques !

1.  C’est la dernière en date. Un plaisir solitaire géant dessiné sur un bâtiment bruxellois. La fresque de cette masturbation féminine peut être aperçue par les passants, depuis la fin du mois de juin, qui circulent le long du canal, du côté de Molenbeek-Saint-Jean. Son auteur reste inconnu à ce jour.

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Belga

2.  En mars dernier, une nouvelle fresque érotique faisait son apparition en plein centre-ville de Bruxelles. Rue du Marché aux Porcs pour être précis. Les habitants de la capitale, mais aussi les touristes, peuvent apprécier le dessin d’une femme nue. L’œuvre n’est à nouveau pas signée. Et la ville de Bruxelles a annoncé qu’aucune censure ne serait appliquée au street art. Le propriétaire est par contre seul responsable du futur de sa façade.

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Benoît Doppagne - Belga

3.  On se retrouve à nouveau le long du canal. Décidément, le lieu inspire les graffeurs. Ici, difficile d’identifier exactement ce qu’a souhaité représenter l’auteur. Certains y ont vu une allusion à la phrase de Donald Trump devenue célèbre : « Grab them by the pussy ». Toujours est-il que la fresque est en place depuis septembre 2017 sur un immeuble de la rue de Witte de Haelen.

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© Bruno D’Alimonte - Le Soir

4.  Ce graff a été débusqué quelques jours seulement après le pénis géant aujourd’hui effacé. En septembre 2016, cet anus avait également fait parler de lui dans les médias. Pourtant, le dessinateur n’a fait qu’illustrer le terme affiché en haut du bâtiment, en trichant un peu, il nous faut bien l’admettre… À retrouver, s’il est toujours en place, au niveau du quai à la Houille.

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© Roger Milutin

5.  L’image n’a rien de glamour. Ici, il s’agit d’un anus en train de déféquer. La fresque se situe à deux pas du Kaaitheater, non loin du canal, une nouvelle fois. Découvert fin avril dernier, comme le renseignent nos confrères de BX1, ce dessin n’a pour l’instant pas été retiré. Compte tenu de la politique décidée par les autorités bruxelloises, il devrait par ailleurs rester en place un moment.

6.  L’origine du monde version tag bruxellois. La fresque orne un bâtiment de l’avenue Louise, non loin de la place Stéphanie. Ici, une femme s’administre à nouveau un plaisir solitaire. Présent depuis plusieurs années, le dessin n’a pour l’heure pas fait l’objet de réelles contestations comme le note Vivre Ici. Le site propose d’ailleurs une « balade irrévérencieuse à la découverte des fresques polémiques de Bruxelles ».

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D.R. - Vivre Ici

7.  Et la dernière fresque de la liste représente un vieillard. Cet homme nu comme un ver peut être aperçu depuis quelque temps déjà du côté de la Porte de Hal. Les deux derniers dessins ont été réalisés par un même artiste répondant au nom de Bonom.

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D.R. - Vivre Ici

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