Lorie se confie sur son combat contre l’Endométriose et raconte sa grossesse extra-utérine
La chanteuse et comédienne raconte comment elle a découvert qu’elle était atteinte de cette maladie.
« Comme plein d’autres femmes aujourd’hui, je suis atteinte d’Endométriose ». Dans une interview accordée au média Konbini le 20 septembre dernier, Lorie Pester se confie pour la première fois sur sa maladie. « Au départ, j'avais des douleurs pendant mes règles. Ma gynéco qui me suivait depuis adolescente me disait : ‘c'est normal’. Et en fait ce n'est pas normal. Un jour, j'ai fait une grossesse extra-utérine et mon gynéco a dû m'opérer d'urgence » déclare la jeune femme en expliquant que c’est de cette manière qu’elle apprend qu’elle souffre d’Endométriose. Cette maladie gynécologique, où des tissus se développent à l’extérieur de la paroi utérine, peut également entraîner une infertilité.
Des médecins conseillent alors la chanteuse et comédienne de faire congeler ses ovocytes. « Normalement, on peut faire ça en France mais seulement si on est atteinte d’Endométriose, ou que l’on a un traitement de chimiothérapie. Il s’avère que je suis atteinte d’Endométriose mais par rapport à une certaine loi, je ne suis pas assez atteinte » raconte l’artiste de 36 ans.
Lorie s’est donc rendue en Espagne pour congeler ses ovocytes et pouvoir réaliser un jour son rêve : celui d’être maman. « Mon rêve, c'était d'avoir un bébé à 27 ans (…) Et la vie passe tellement vite, aujourd'hui je n'ai pas envie de ne pas être maman ».
Si Lorie Pester prend la parole aujourd’hui sur cette maladie qui touche une femme sur 10, c’est pour aider et prévenir les femmes qui souffrent d’Endométriose. « J’ai décidé d’en parler aujourd’hui parce que je me suis rendu compte qu’il y avait énormément de femmes qui étaient dans le même cas que moi. Et que c’est un sujet qui reste encore tabou (…) J’ai envie d’en parler et essayer de dire aux jeunes femmes : attention. Pour être maman, on n’a pas toute la vie devant soi. »
