Il y a deux erreurs au verso de l’album de Johnny Hallyday
Deux chansons ne sont pas créditées comme il le faudrait.
« Mon pays c’est l’amour » est sorti ce vendredi 19 octobre. Composé de onze titres inédit chantés par Johnny Hallyday, l’album s’était déjà écoulé à plus de 300.000 exemplaires son premier jour de vente.
C’est que les fans l’attendaient cet album posthume. Ils étaient déjà des milliers devant les magasins pour l’acheter à minuit, heure de sa sortie officielle.
L’entourage mis de côté
Même certains membres de l’entourage du chanteur ont dû faire preuve de patience pour ce 51ème album, ayant été mis de côté lors du processus de fabrication, comme Sébastien Farran, le dernier manager de la star. Sur le plateau de BFMTV, il a révélé que l’album contenait deux erreurs, des « coquilles » confirmées par Warner Music France, la maison de disque du rocker.
« On ne me l’a jamais partagé, pour des raisons de sécurité » explique l’ex-manager de Johnny. « A tel point qu’il y a des erreurs dans les crédits, c’est ridicule. Le titre « Pardonne-moi » a été crédité Yarol Poupaud à la composition alors qu’il n’en est pas le compositeur, et il a été co-crédité sur « Je ne suis qu’un homme » sans raison. »
Des erreurs dues à la préparation ultra-discrète de l’album selon Sébastien Farran. L’ex-manager a, bien entendu, pu écouter les chansons lors des enregistrements en studios mais il n’a pas pu avoir d’exemplaires en avance pour vérifier ce genre de détails.
Fabriqué en Italie pour plus de discrétion
Le souci de discrétion de la Warner avait été tel que les 800.000 exemplaires mis en vente avaient tous été fabriqués dans la même usine italienne, comme le révélait Thierry Chassagne, le patron de Warner, à RTL.
« Les palettes de disques étaient entreposées en hauteur pour ne pas que ça puisse être ouvert pas des employés malveillants », révèle-t-il. « Il y avait des fans de Johnny qui travaillaient dans les entrepôts sans savoir qu'ils travaillaient sur du Johnny. »
Un nom de code a même été sélectionné pour garder le secret jusqu’à la fin : JPS Elektra. JPS pour Jean-Philippe Smet, alias Johnny Hallyday, et Elektra, du nom d’un label appartenant à la Warner.
Le soir même de sa sortie, l’album était déjà disque de platine.
