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Magritte 2019 : « Girl » et « Nos batailles » multi-récompensés (palmarès et réactions)

« Nos batailles » de Guillaume Senez et « Girl » de Lukas Dhont sont repartis grands gagnants de la 9e cérémonie des Magritte du cinéma samedi, avec respectivement cinq et quatre distinctions.

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Au cours de la soirée, « Nos batailles », deuxième long-métrage de Guillaume Senez, s’est distingué dans les sections « Meilleur film », « Meilleure réalisation », « Meilleure actrice dans un second rôle » (Lucie Debay), « Meilleur espoir féminin » (Lena Girard Voss) et « Meilleur montage ».

« Cela fait plaisir. Cela me conforte dans l’idée que j’ai bien fait de faire tous ces sacrifices parce qu’être réalisateur c’est compliqué, c’est une vraie traversée du désert. Donc ça me donne un petit peu de baume au cœur pour continuer à avancer, continuer mes batailles », a déclaré Guillaume Senez à l’issue de la cérémonie. Le réalisateur s’est par ailleurs réjoui du prix pour la réalisation car il n’avait pas eu le privilège d’être retenu dans cette section avec Keeper (2016), pourtant nommé par huit fois à l’époque.

La jeune Lena Girard Voss, 7 ans, s’est elle dite étonnée d’avoir raflé le « Magritte de l’espoir féminin ». « Je me suis dit, ça ne va pas le faire, je ne vais pas l’avoir. (…) Maman m’a dit que j’étais la première enfant qui gagnait et je suis trop trop contente. »

De son côté, « Girl » est reparti avec les Magritte du « Meilleur acteur » (Victor Polster), du « Meilleur scénario original ou adaptation », du « Meilleur acteur dans un second rôle » (Arieh Worthalter) et du « Meilleur film flamand ».

« C’est vraiment incroyable. Merci à l’Académie d’avoir voté pour moi. Je voudrais d’abord remercier Nora Monsecour qui a inspiré (…) le film et que j’admire énormément comme toutes les personnes qui choisissent d’être elles-mêmes », a déclaré Victor Polster sur scène.

« Pour moi, c’est une histoire sur le fait d’essayer d’être la plus vraie version de soi-même. Quand j’ai rencontré Nora, quand j’ai lu cette histoire, c’était vraiment pour moi l’histoire d’une jeune qui, dès son plus jeune âge, essayait d’être la version la plus authentique d’elle-même », a renchéri Lukas Dhont à ce sujet.

Pour le reste du palmarès, Thomas Mustin, alias Mustii, s’est révélé « Meilleur espoir masculin » pour sa prestation dans « L’échange des princesses » de Marc Dugain.

« Bitter flowers » d’Olivier Meys s’est lui imposé comme « Meilleur premier film ». Quant à « L’homme qui tua Don Quichotte » de Terry Gilliam, il a été sacré « Meilleur film étranger en coproduction ».

Côté court métrage, « Icare » de Nicolas Boucart s’est imposé en fiction et « La bague au doigt » de Gerlando Infuso en animation.

En ce qui concerne les documentaires, c’est « Ni juge ni soumise » de Jean Libon et Yves Hinant, avec la juge d’instruction Anne Gruwez pour figure centrale, qui est reparti avec les félicitations.

Pour les prix techniques, « Laissez bronzer les cadavres » de Hélène Cattet et Bruno Forzani s’est vu attribuer les Magritte « Son », « Décors » et « Images » ; et « Bye bye Germany » de Sam Garbarski, celui des « Costumes ».

Cette 9e cérémonie des Magritte avait Alex Vizorek pour maître de cérémonie et les réalisateurs Vincent Patar et Stéphane Aubier comme présidents.

Belga

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