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Pédophilie dans l’Église: pour l’abbé de la Morandais, ce sont les enfants qui «cherchent de la tendresse» (vidéos)

L’ecclésiastique français était l’invité de LCI ce lundi 18 mars.

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Pour parler du cardinal Barbarin, l’abbé de la Morandais évoque « un mauvais communicant ». Lui, sur LCI, assure « avoir 50 ans d’expérience dans la communication ». Et visiblement, ces dizaines d’années n’ont pas forcément servi à ce médiatique homme d’église français. Sur le plateau de LCI, il a osé une sortie remarquée alors qu’il était interrogé par les journalistes en plateau sur le « cancer » de l’Église catholique, à savoir la pédophilie.

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Pour rappel, ce lundi 18 mars, le cardinal Barbarin était lui chez le Pape François pour lui remettre sa démission. Le Français a été condamné à six mois de prison avec sursis pour non-dénonciation d’abus sexuels commis par un prêtre. Une démission qui n’a pas été acceptée par le plus haut représentant du catholicisme au monde : à Rome, le Vatican a confirmé par communiqué que « le Saint-Père n’a pas accepté la démission présentée par le Cardinal Philippe Barbarin », invoquant comme justification « la présomption d’innocence », comme le note l’AFP.

Propos surréalistes

Toujours est-il que l’abbé de la Morandais, lui, était en plateau pour participer à une interview centrée sur la question de la pédophilie dans l’Église. Il a d’abord été question de solutions mises en place par l’Église pour enrayer un phénomène comparé au cancer : « Les évêques ont prétendu mettre des cellules de prévention. Mais comment fait-on de la prévention ? On ne sait pas  ! », dit-il. « La pédophilie est une énigme psycho-scientifique. Et moi, ça me pose beaucoup de questions ».

La suite de ses propos a alerté les équipes de Quotidien qui ont consacré une capsule vidéo, ce lundi 18 mars, à la déclaration du prêtre français de 83 ans. « On a toujours l’impression que c’est un viol, qu’il y a de la violence. Mais au départ, je ne crois pas. D’après les échos que j’ai eus, les confidences, un enfant cherche spontanément de la tendresse de la part d’un homme ou d’une femme. Et souvent, ce sont des gamins en frustration de tendresse », explique-t-il.

Il reconnaît, lancé par Audrey Crespo-Mara, que la responsabilité est dans le chef de l’adulte. Mais continue avec une sortie qui a fait bondir les équipes de LCI : « Mais le gamin va chercher de la tendresse. Vous avez tous observé qu’un gamin vient et qu’il vous embrasse sur la bouche ». Autour de la table, tout le monde nie catégoriquement. L’abbé de la Morandais, lui, « a vu ça ». Ce qui fait dire à Yann Barthès qui commente la séquence pour Quotidien : « Peut-être que ça se passe dans l’Église mais pas dans la vraie vie ».

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