1905: Liège fait étalage de sa puissance
La Cité ardente est la rivale des principaux centres industriels dans le monde.
L’Exposition de Liège se divise en trois parties : l’ancienne enceinte du jardin d’Acclimatation et le Parc de la Boverie, transformés en quartier des Palais ; la Plaine des Vennes, constituée surtout par les jardins et les Halls et reliée au Quartier des Palais par le pont Mativa ; et enfin, de l’autre côté du nouveau lit de l’Ourthe, le Vieux-Liège et le quartier des attractions, installés dans la plaine de Fragnée, au-delà du pont du même nom. En tout 70 hectares. Le roi Léopold s’est personnellement investi dans le projet dès sa première visite de chantier en 1903, et lui rendra visite après son ouverture. L’expo est placée sous le signe de la francophilie. Le poète Émile Verhaeren préside un congrès pour la culture et l’extension de la langue française, en réaction au mouvement flamand. L’air résonne d’appels à « la séparation administrative » qu’encouragent libéraux et socialistes liégeois.
