«Je dois me calmer depuis longtemps», Benoît Poelvoorde parle sans détour de son problème d’alcool
Benoît Poelvoorde apparaît dans trois films qui sortent en deux mois de temps. Après, repos !
« Raoul Taburin », « Blanche comme neige », « Venise n’est pas en Italie » : trois films qui sortent en deux mois pour Benoît Poelvoorde. Et toute la tournée de promotion de ces trois projets qui s’ensuit, évidemment. L’acteur belge est un homme demandé sur les plateaux de cinéma. Mais désormais, il a « l’intention de rester chez [lui] et de ne rien faire d’autre que le tour de [sa] chambre », comme il le note auprès de nos confrères de Sudpresse dans une interview à découvrir dans les éditions de ce lundi 8 avril.
« Le cinéma, c’est usant, je suis un peu à bout, fatigué », pointe celui qui confesse devoir faire ce métier « avec enthousiasme, sinon ça ne marche plus ». Il va en profiter pour lire et ne rien faire. Et pourquoi pas diminuer sa consommation d’alcool, admet-il en riant. « Je suis un buveur social », admet Benoît Poelvoorde. « On résout bien des problèmes avec l’alcool ! On en crée d’autres, certes… Je dois me calmer depuis longtemps ».
Celui qui a connu la dépression il y a quelques années, a vécu les insomnies à répétition. « Je me suis retrouvé noctambule, donc à boire », livre-t-il. « J’aimerais bien me poser, être plus apaisé. Mais j’ai ma nature, elle est là. Et, donc, ma capacité à agir contre elle est limitée, voire condamnée à l’échec ».
