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Identification des corps de la guerre 14-18: reportage dans un laboratoire

Le 11 novembre 1918 signe la fin de la Première Guerre mondiale. Cent ans plus tard, 700.000 corps d’hommes tombés au combat sont toujours ensevelis, 150.000 rien que dans la région de Verdun. Des squelettes partiellement restitués, qui restent très difficiles à identifier.

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Journaliste d'investigation Temps de lecture: 5 min

Paysans, artisans, ouvriers : c’étaient des hommes ordinaires. Du jour au lendemain, ils devinrent artilleurs et fantassins. Ils vivront 300 jours et 300 nuits de combats intenses sur les terres de Verdun. Nombre de ces « poilus » – surnommés ainsi pour leur courage (« Brave à trois poils », est énoncé pour la première fois par Molière pour signifier un homme courageux, ndlr) – périront dans l’anonymat le plus total. Fait exceptionnel : en mai 2013, 26 soldats sont retrouvés à Fleury-devant-Douaumont (en Lorraine française). Sept d’entre eux ont pu être identifiés et rendus à leurs familles grâce au travail cumulé du médecin légiste Bruno Frémont et de l’anthropologue funéraire Frédéric Adam. Un travail titanesque, dans le respect des combattants, qui permet de contribuer à notre devoir de mémoire.

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