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Vincent Lagaf, dévasté par l’assassinat d’un ami proche

Les deux hommes étaient amis depuis plus de 25 ans.

Temps de lecture: 2 min

Il y a deux semaines, le corps sans vie d’un sexagénaire avait été retrouvé dans une forêt du Var en France, en partie dissimulé. Sans que l’identité ne soit confirmée à 100%, les premiers éléments de l’autopsie indiquaient la thèse d’un homicide volontaire. La victime a ensuite été identifiée comme étant Jean-Marc Sandré, dont la famille était sans nouvelles depuis le 3 juin dernier. « L'examen dentaire confirme l'identité de M. (Jean-Marc) Sandré », a indiqué le procureur de Draguignan, Patrice Camberou. La police a ouvert une enquête pour meurtre et recherche activement une personne qui se trouvait à bord du véhicule conduit par le patron de Marine Plaisance, juste avant sa mort.

Jean-Marc Sandré était à la tête d’une entreprise de plaisance faisant partie d'un groupement de chantiers navals du littoral varois. La voiture de cet homme avait été retrouvée abandonnée sur une piste forestière dès le lendemain de sa disparition, pas loin de l'endroit où la section de recherche de la gendarmerie de Marseille, qui dirige l'enquête avec des collègues locaux, a fini par découvrir le cadavre.

25 ans d’amitié

Vincent Lagaf était un ami proche de Jean-Marc Sandré et cela faisait plus de 25 ans que les deux hommes étaient amis. « On a construit au fil des ans une amitié solide et vraie, totalement désintéressée. J’ai vu grandir ses enfants, mon fils a joué avec le sien. Cavalaire est un village et, pendant 25 ans, on s’est croisé presque tous les jours (...) C’était un vrai pote, le genre d’amis qui, si vous avez une galère en pleine nuit, viendra vous filer un coup de main », a déclaré l’animateur, ému, au Parisien.

« On est tous dans l’incompréhension totale par rapport à ce qui s’est passé (...) Ça mettra peut-être des années, mais je pense que ses enfants connaîtront un jour la vérité. Avec les moyens techniques dont disposent aujourd’hui les enquêteurs, je suis convaincu qu’on saura. Il aimait vivre. Il parlait comme moi je parle et, s’il avait quelque chose à dire à quelqu’un, même de pas très agréable, il le disait, mais sans jamais être grossier ni vulgaire. Et puis c’était un remarquable chef d’entreprise qui ne devait rien à personne. Au contraire, il y a un paquet de gens qui lui étaient redevables », a-t-il ajouté.

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