Meutre au Vatican: l’affaire Orlandi, un cold case incroyable
L’enquête autour de la disparition d’Emanuela Orlandi en 1983 a connu un nouveau rebondissement avec l’analyse d’ossements sous les dalles du Saint-Siège. Une saga qui tient l’Italie en haleine.
Si le « Da Vinci Code » devait avoir une nouvelle suite, Dan Brown, son auteur, n’aurait aucune peine à trouver ses sources d’inspiration dans cette sombre affaire qui hante l’Italie depuis plus de 36 ans ! L’État du Vatican, l’Institut pour les œuvres de religion (dite la « banque du Vatican », qui est la principale institution financière du Saint-Siège, ndlr), la Banda della Magliana (une organisation criminelle basée à Rome et dont le nom est tiré du quartier où elle sévit), la Banco Ambrosiano (au cœur d’un imbroglio politico-financier aux ramifications multiples qui verra la banque condamnée pour banqueroute frauduleuse en 1982), Mehmet Ali Ağca (l’homme qui tenta d’assassiner le pape Jean-Paul II le 13 mai 1981 et membre de l’organisation ultranationaliste turque des « Loups gris ») ou encore les services secrets de différents pays, aucune théorie criminelle n’en décode à ce jour le mystère.