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«J’ai décidé de mettre un terme à cette mascarade», Kaaris renonce définitivement à son combat face à Booba et s’explique

Le combat de MMA devait se tenir à Genève le 30 novembre. Un peu plus de deux mois avant l’événement, Kaaris renonce. Et livre sa vérité.

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Deux salles, deux ambiances. Côté Booba, le combat est officialisé et doit avoir lieu le 30 novembre en Suisse. C’est ce qu’a confirmé le promoteur SHC XIII qui a confirmé l’événement mais a simplement informé le public d’un déménagement, de Bâle à Genève. Dans la foulée, Booba avait réagi sur ses réseaux sociaux, comme l’épingle BFMTV  : « Voilà ! Le combat aura lieu ! Que le meilleur gagne et vive le sport. T’as parlé, j’ai parlé. T’as signé, j’ai signé. Mettons-nous sur la gueule, soyons dignes !!!! ».

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« Impossible n’est pas français », rajoutait le Duc de Boulogne… Eh bien, si, aurait-on envie de lui répondre puisqu’au même moment ou presque, Kaaris tenait un tout autre discours auprès de nos confrères de L’Équipe, le quotidien sportif français. Ce jeudi 19 septembre, un entretien du rappeur était diffusé dans les colonnes du journal. Il assure avoir renoncé au combat de MMA qui devait se tenir dans un octogone.

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« Tout ça manque de sérieux »

Pour rappel, les deux rappeurs avaient participé à une violente rixe à l’aéroport de Bercy en août dernier et s’étaient par la suite déclaré une véritable guerre par réseaux et médias interposés. Une guerre qui devait se terminer par un règlement de comptes public, sur un ring. « Les autorités suisses ont dit qu’elles étaient opposées à la tenue du combat. Ça s’arrête là. Je préfère me retirer de leur histoire car ça me fatigue et ça fatigue même beaucoup de gens, je pense », établit K2A.

Il poursuit, catégorique : « Il y a six mois, j’avais déjà fait une vidéo où j’expliquais pourquoi ce combat ne pouvait pas se faire mais personne ne m’a écouté. Cette histoire a généré beaucoup d’excitation chez les gens. Mais aucun pays en Europe ne veut de cet événement. Maintenant, l’organisateur trouvé par Booba, la société SHC, nous parle d’un endroit secret, dévoilé à la dernière minute. On nous dit aussi aujourd’hui que les gens ne pourront venir que sur invitation. Moi, je n’ai pas signé pour ça ! Tout ça manque de sérieux », explique-t-il, répondant ainsi au dernier projet diffusé par le promoteur de l’événement et qui parle effectivement d’un match visible en ligne pour le plus grand nombre mais où les spectateurs ne pourraient être sur place, dans la salle, que sur invitation.

« Il faut une vraie fixette sur moi »

« Depuis le début, tout le monde savait pertinemment que ce combat ne pourrait jamais avoir lieu dans un pays proche de la France au regard des risques encourus. On allait mettre des gens qui ne s’aiment pas forcément tous ensemble dans une enceinte sportive, en sachant qu’un tel événement peut attirer des personnes qui n’ont rien à voir avec le sport ou la musique mais qui veulent juste régler leurs comptes », continue-t-il auprès de L’Équipe, dans des propos également repris par 20 Minutes.

Kaaris tire aussi les leçons de ce qu’il appelle désormais une « mascarade » et envoie un dernier tacle à son meilleur ennemi, B2O : « Depuis des années, il essaye de faire en sorte de mettre de côté tout ce que je fais. Cette histoire de combat a démarré au moment où je sortais mon album ‘Or Noir’ et les gens dans la rue me questionnaient plus sur ce combat que sur mon album. Son but initial, c’est d’arrêter ma carrière. C’est un de ses principaux buts dans la vie. Il fait une vraie fixette sur moi. Il parle tout le temps de moi, ça devient malsain son histoire ». Et ce combat finalement ? Bon, résultat, il était officiel tout un moment. Puis, ça ne l’était plus. Puis ça l’est redevenu. Cette fois, on semble avoir atteint un point de non-retour côté Kaaris. À moins que, évidemment.

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