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Dominique Leroy: la théorie du complot

Le 9 septembre, le Parquet de Bruxelles a demandé à la police d’enquêter sur la patronne de Proximus. Dans ce sens-là, c’est très rare. L’affaire a ensuite été mise à l’instruction sur-le-champ alors que le dossier était vide. Pourquoi ?

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Journaliste d'investigation Temps de lecture: 6 min

Une semaine après la double embardée de Dominique Leroy, l’une des rares femmes managers à s’être hissée dans la cour des hommes, les langues se délient. Pour les distraits, il s’agit de la CEO de Proximus, qui vient de quitter son job à sa demande. En moins de temps qu’il ne faut pour se trouver un bon avocat, cette ingénieure commerciale de 54 ans aux états de service quasi irréprochables a été soupçonnée de délit d’initié puis elle s’est retrouvée sans boulot : Dominique Leroy ne dirigera pas le concurrent néerlandais de Proximus, l’opérateur de téléphonie KPN. Celui-ci a trouvé cette nomination trop dangereuse pour son image, étant donné les « ennuis judiciaires » de la Bruxelloise. Nous avons posé la question à un ancien policier expérimenté, qui nous a répondu : « J’ai beau chercher dans ma mémoire, je n’ai jamais vu ça. Une enquête lancée à toute vitesse, sur une base aussi fragile, c’est rarissime.

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