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Tueries du Brabant: «Les manipulations? Nous craignons qu’elles continuent»

Que cache le mystère de Ronquières ? Un an après la fin des tueries (28 morts de 1982 à 1985), en 1986, il semble établi qu’un groupe de gendarmes a menti. Ils avaient « trouvé » dans un canal les armes et le butin des agresseurs. Qui cherchent-ils encore aujourd’hui à protéger ?

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Journaliste d'investigation Temps de lecture: 9 min

Ils ne s’expriment quasiment plus sur ces « tueurs du Brabant » qui leur ont enlevé brutalement leur père, il y a bientôt 34 ans, au Delhaize d’Alost. Diederik Palsterman avait 13 ans à l’époque. Le 9 novembre 1985, il s’est caché derrière des bacs de Coca-Cola pour éviter les balles des assassins masqués. Sa sœur, Nathalie, pense qu’il s’agissait de « terroristes » payés pour faire peur. Leur hypothèse est la même que celle de leurs avocats actuels, Walter Van Steenbrugge et Johan Heymans, qui ont repris le dossier à zéro en 2017 : si les tueurs restent en fuite, c’est parce qu’« on » les a protégés. Ils estiment qu’en investiguant de manière indépendante, enfin !, sur les manipulations de l’enquête, il serait possible de démonter « un système criminel ». Mais les enfants de Jan Palsterman sont à nouveau très inquiets. Des gendarmes arrêtés en janvier 2019 auraient embrouillé l’enquête dès ses débuts. Leurs vérités pourraient mener aux tueurs.

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