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Pierre-Jean Chalençon, «effondré», se confie après les aveux de son ami, l’historien russe qui a démembré sa compagne

Le célèbre historien russe Oleg Solokov a été arrêté ce samedi 9 novembre par la police russe qui l’a sorti d’une rivière alors qu’il portait un sac à dos contenant deux bras de femme. Il a confessé avoir tué et démembré sa compagne, une étudiante âgée de 24 ans.

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Oleg Solokov est derrière les barreaux. Il a été arrêté par la police russe, alors qu’il se trouvait en état d’ivresse dans une rivière près de Saint-Pétersbourg. Dans son sac à dos, deux bras de femme. L’homme a rapidement confessé avoir tué sa compagne de 24 ans, comme l’a révélé son avocat. L’historien russe comptait jeter des parties du corps dans la rivière, selon les médias locaux qui rajoutent que l’homme de 63 ans souhaitait ensuite se suicider publiquement, déguisé en Napoléon.

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« Oleg… je suis effondré »

Car l’homme est un fin connaisseur de la période napoléonienne. En cette qualité d’historien, le Russe avait été décoré, en France, de la légion d’honneur. Il est intervenu à la Sorbonne et était, depuis peu, titulaire d’un cours à l’ISSEP, l’école privée créée par Marion Maréchal-Le Pen. Mais s’il y en a bien un qui est tombé des nues en apprenant ce fait divers, c’est son ami « de trente ans », Pierre-Jean Chalençon, également spécialiste de Napoléon.

« Oleg… je suis effondré », a-t-il d’abord sobrement tweeté sous un article partageant l’information. Interviewé par Jean-Marc Morandini ce mardi 12 novembre dans l’émission « Crimes et faits divers », il s’est livré : « Oleg est un ami de trente ans, donc je le connais plus que bien. On est très très proches. Quand j’ai appris la nouvelle samedi, j’en ai même pleuré parce que j’ai trouvé ça terrible. Ça m’a bouleversé parce qu’Oleg est une personne très agréable. Jamais je n’aurais imaginé qu’il puisse être capable de faire ça ».

« De là à tuer quelqu’un »

L’acheteur de l’émission de France 2 « Affaire conclue », très connu du grand public, a continué : « Dès que j’aurai des nouvelles un peu plus sérieuses, j’essayerai de me rendre à son procès. Je ne comprends pas. Ce n’est pas possible qu’il ait fait ça ». Pierr-Jean Chalençon n’en croit absolument pas ses yeux. Même si, à longueur d’interview, on peut déceler le caractère complexe de celui qu’il considère « toujours comme (s)on ami ».

« Il avait des accès de folie de temps à autre. Une fois, il avait tellement maltraité un cheval qu’il en est mort », révèle-t-il dans des propos repris par Sudinfo. « Il lui avait donné des coups. Il avait ce côté slave. Il pouvait être très doux, très délicat. Quand il avait un accès de colère ou d’alcool, il pouvait être assez tempéreux. Mais de là à tuer quelqu’un, c’est absolument invraisemblable ». Pierre-Jean Chalençon note que ses excès de folie étaient parfois liés à l’alcool, « quand il avait bu plus qu’un peu ». Un comportement quelque peu « schizophrénique ». « Mais de là à tuer quelqu’un… », répète-t-il.

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