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L’explorateur Mike Horn et son compagnon d’aventure, en danger sur la banquise, ont été secourus (photos)

Les deux hommes ont tenté de traverser à ski l’océan Arctique gelé mais ont dû affronter une couche de glace inhabituellement fine en raison du changement climatique.

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L’explorateur sud-africain Mike Horn, qui connaissait avec un compagnon des difficultés lors de la traversée de l’océan Arctique en ski en raison des effets du réchauffement climatique, a gagné le bateau qui devait récupérer les deux hommes, l’expédition touchant à sa fin, a-t-on appris dimanche auprès des organisateurs.

Mike Horn et son acolyte norvégien Boerge Ousland, âgés respectivement de 53 et 57 ans, « ont atteint le Lance (le bateau). Ils en ont fini avec l’expédition à ski  », a dit à l’AFP un porte-parole de l’équipe, Lars Ebbesen. Les deux hommes avaient quitté Nôme en Alaska par voilier le 25 août puis atteint la mer de glace le 12 septembre et se déplaçaient depuis à ski, en tirant des traîneaux chargés de vivres. Ils avaient passé le Pôle Nord le 27 octobre. Leurs rations s’épuisant lors de la dernière semaine, deux membres de l’équipage du Lance étaient venus à leur rencontre pour leur apporter du ravitaillement vendredi et ils ont terminé à quatre l’expédition. « C’était un moment magnifique quand ils sont arrivés lentement au bateau », a confié M. Ebbesen. Selon le site de suivi maritime, MarineTraffic.com, le Lance, un brise-glace, se situe sur le 82ème parallèle nord dans des eaux norvégiennes de l’océan Arctique.

Il va désormais gagner les côtes norvégiennes, ce qui, selon M. Ebbesen peut prendre aussi bien « trois jours que trois semaines  ». L’expédition, qui devait durer deux mois, s’est finalement étalée sur 87 jours. « Nous savions que ce serait une expérience difficile dès le début, mais ce que nous avons vécu là-bas a été bien au-delà de notre imagination », a dit Mike Horn, cité dans un communiqué. « Ils vont mieux que ce que nous pensions et maintenant, ils peuvent se reposer », a expliqué M. Ebbesen, soulagé. À cause du changement climatique, la glace est plus fine que d’habitude et davantage susceptible de dériver, ce qui a compliqué l’expédition des deux hommes.

La rédaction avec AFP

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