Viré des «Z’amours», Tex perd aussi son procès en appel contre la production de l’émission de France 2
Le licenciement pour faute grave de l’animateur a été confirmé par la Cour d’appel de Paris.
« Comme c’est un sujet ultra sensible, je la tente : les gars, vous savez ce qu’on dit à une femme qui a déjà les deux yeux au beurre noir ? Elle est terrible celle-là. On ne lui dit plus rien. On vient déjà de lui expliquer deux fois ! » Voilà la « blague » prononcée sur C8 qui avait eu raison de Tex. Dans la foulée, l’animateur français avait été renvoyé de l’émission qu’il présentait sur France 2 depuis 2000, « Les Z’amours ».
Deux ans après ce licenciement pour faute grave, le procès entre Tex et la société de production de l’émission Sony Production se trouvait au niveau de la Cour d’appel de Paris. Cette dernière a confirmé le licenciement pour faute grave de l’humoriste français, comme le note BFMTV. Tex réclamait 1,2 million d’euros pour licenciement abusif. Au final, il n’aura obtenu que 45.000 euros de dommages et intérêts.
D’autres propos sexistes et insultants
Selon la Cour d’Appel de Paris, les propos prononcés par Tex sur C8 ont enfreint la clause du contrat qui le lie Sony et France Télévisions et qui stipule que l’animateur ne doit pas tenir de propos contraires « à l’ordre public et aux bonnes mœurs », comme l’écrit Télé 7 jours. Tex avait été viré à la fin de l’année 2017 après une période de mise à pied.
Il faut dire que la défense de Sony Production ne reposait pas que sur cette « blague » prononcée sur C8, mais également sur des rushs de l’émission « Les Z’amours » dans lesquels Tex tenait des propos accablants. Pendant une coupure publicitaire, il aurait qualifié une candidate de l’émission de « chiennasse avec des grosses loches ». Et aurait tenu des propos tout aussi désobligeants envers une collaboratrice de l’émission de France 2, comme le détaillent nos confrères de puremédias. Tout cela a eu raison de l’animateur qui perd donc son procès en appel.
