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Les collectionneurs s’emballent pour les toiles d’un « mini Picasso » de 7 ans (vidéos)

Mikail Akar fait sensation en Allemagne. Ses œuvres se vendent jusqu’à 11.000 € et sont exposées de Cologne à Paris.

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Son père n’en croyait pas ses yeux. Un jour, lorsqu’il est rentré chez lui, Kerem Akar découvre une toile particulièrement réussie. Il demande à sa femme si c’est elle qui l’avait faite mais ce n’est pas le cas. C’est son propre fils, Mikail, haut comme trois pommes, qui en est à l’origine. Il avait quatre ans et avait utilisé son cadeau d’anniversaire, une toile et des pinceaux. Il a depuis récidivé et ses productions font maintenant un tabac en Europe de l’Ouest.

« Une ouverture d’esprit remarquable »

Le jeune prodige, né d’un père turc à Cologne, crée des productions colorées avec des techniques originales. Un jour, il utilise les gants de boxe de son père. Un autre, il fait des jets de peinture. « On constate une ouverture d'esprit remarquable. Et ici, on voit que son imagination va de pair avec les couleurs. Les couleurs justement ne sont pas débordantes mais choisies et réfléchies », confie en juin 2019 Diana Achtzig aux caméras de France Télévisions.

Le talent de Mikail Akar est si étonnant que son père s’est mis à filmer son fils en pleine action. Celui qui est devenu son manager veut ainsi faire taire les rumeurs édictant que cette histoire est fausse. A peine en âge d’entrer en primaire, Mikail a déjà exposé à Cologne, Düsseldorf, Hambourg, Berlin… Bientôt, ce sera à Paris qu’il posera les pieds.

40.000 abonnés sur Instagram

Le jeune garçon peut aussi se targuer de quelques belles ventes. Récemment, il a vendu une toile près de 11.000 €. L’argent amassé doit notamment servir à lui payer de prestigieuses études d’art.

Ses parents s’assurent aussi que la charge ne soit pas trop lourde sur les épaules de leur fils. « Si c'est trop pour lui, on interviendra. Nous refusons beaucoup de demandes. Il ne peint que quand il le veut: parfois, c'est une fois par semaine, parfois une fois par mois », affirme son père.

Si vous voulez voir ces œuvres, vous pourrez faire un saut dans la capitale française au printemps 2020. Sinon, vous pouvez aussi les admirer sur son compte Instagram qui accumule déjà près de 40.000 abonnés.

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