Accueil Actu Soirmag

Haribo en guerre contre les «ours bourrés» d’une start-up espagnole

Ander Méndez voyait un bel avenir à l’affaire qu’il a montée avec deux amis : vendre des ours en gélatine imbibés d’alcool. Jusqu’à ce que cette start-up espagnole s’attire les foudres du géant allemand Haribo.

Temps de lecture: 2 min

Le conflit a éclaté à cause de la ressemblance présumée entre les oursons gélifiés fabriqués par cette entreprise basque, dans le nord-est de l’Espagne, et les friandises dont le confiseur mondialement connu a fait son logo. « Comme d’habitude pour ce genre d’affaires, Haribo a lancé une procédure judiciaire pour protéger les marques déposées », a indiqué une porte-parole de la société à l’AFP.

« Le ciel m’est tombé sur la tête », raconte à l’AFP Ander Méndez, PDG de Ositos con alcohol (Oursons avec alcool), quand cet ingénieur de 24 ans a reçu chez lui il y a deux semaines une mise en demeure des avocats d’Haribo. Ce document, consulté par l’AFP, soutient qu’il y a « une grande similitude » entre les deux confiseries et que les « oursons bourrés » violent les droits de propriété intellectuelle de Haribo.

BelgaImage
BelgaImage

David contre le Goliath du bonbon

Le groupe allemand fondé il y a 100 ans à Bonn propose toutefois une solution « à l’amiable » aux trois jeunes entrepreneurs basques, mais exige des mesures drastiques. La même lettre leur demande entre autres d’arrêter de produire et de vendre « tout produit sous le symbole en litige », d’abandonner leur marque déposée en Espagne et d’accepter de « transférer la gestion et la propriété du domaine ositosconalcohol.com » à Haribo.

« Nous ne faisons aucun mal à leur marque et (les ours) ne se ressemblent pas », plus grands que les quelques millimètres de ceux d’Haribo, s’est indigné Ander Méndez, qui accuse la société allemande de vouloir « s’approprier » leur création. Lui et ses associés étudient actuellement la réponse avec un avocat, bien qu’ils n’aient « pas beaucoup de moyens pour mener un procès » avec une grande entreprise qui dit se réserver le droit d’intenter « toutes les actions en justice » nécessaires si les trois jeunes ne suivent pas leurs instructions

Notre sélection vidéo

Aussi en Société

Voir plus d'articles

À la Une