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Les hôpitaux belges, lieux de soins et de larcins

Certains parlent d’un fléau, d’autres d’un problème de mieux en mieux contenu. Les vols dans les hôpitaux nous concernent tous : patients, visiteurs, personnel médical ou établissements. Si les statistiques officielles diminuent, le phénomène, lui, persiste.

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Roger ne décolère pas. Une nuit de janvier, l’homme de 81 ans est admis aux urgences de l’hôpital Brugmann. Le lendemain matin, il est autorisé à rentrer chez lui. Là, le Bruxellois remarque que son portefeuille est amputé des 120 euros qu’il contenait. Pendant ses dix heures d’hospitalisation, Roger a pourtant veillé sur ses effets personnels. Sauf pendant un court laps de temps – une vingtaine de minutes –, au moment de passer un scanner. Quand il rentre de cet examen, il constate que son portefeuille a « bougé » mais n’en vérifie pas le contenu, stressé par cette nuit passée aux urgences. « Pendant les 20 minutes où j’ai quitté mes affaires, quelqu’un m’a fait les poches », constate Roger qui a ensuite demandé au CHU de faire la lumière sur cet événement. La réponse n’a pas tardé : « Les patients restent responsables de leurs effets personnels ». Un inventaire n’est établi que si le patient est incapable de gérer ses biens ou lors d’un transfert dans une autre unité de soins.

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