Selena Gomez révèle être bipolaire et parle de la stigmatisation qui en découle
Lors d’une discussion Instagram avec Miley Cyrus que la chanteuse a abordé le sujet. Elle raconte comment elle a découvert la présence de ce trouble et parle des conséquences de cette nouvelle.
Si le but était de sensibiliser la population sur la bipolarité, Selena Gomez a réussi son coup. C’est en effet devant une large audience qu’elle a parlé du sujet alors qu’elle discute avec son amie, la chanteuse Miley Cyrus. Cette dernière accueille en effet plusieurs stars dans son émission Instagram, « Bright Minded », pour papoter. C’est lorsqu’arrive le tour de Selena Gomez que celle-ci se confie sur ce trouble qui la concerne directement.
En parler pour conscientiser le public
A un moment de leur discussion, Selena Gomez parle de ce qui lui a permis de prendre conscience qu’elle était concernée par cette maladie. « Récemment, je suis allée dans l'un des meilleurs hôpitaux psychiatriques des Etats-Unis et j'en ai parlé. Après des années faites de nombreuses expériences, j'ai compris que j'étais bipolaire », dit-elle. Elle avoue que face à ce diagnostic, elle s’est sentie à la fois « terrifiée et soulagée » : « terrifiée parce que le voile a été levé, mais soulagée de savoir enfin pourquoi j'avais souffert de diverses dépressions et angoisses pendant tant d'années ». « En savoir plus sur la bipolarité m'a aidée. Je voulais tout savoir là-dessus et ma peur a disparu ».
Si elle se dit aujourd’hui rassurée à propos de la teneur réelle du trouble, elle avoue que ce n’est pas toujours le cas de certaines personnes qu’elle rencontre. « Les gens ont peur de cela. J’ai aussi vu des personnes de ma famille me dire : "qu’est-ce que c’est que ça [la bipolarité] ". Ce n’est pas courant de parler de sa santé mentale. […] Et pourtant, les personnes concernées voudraient tellement le faire ».
Elle invite les gens à se renseigner sur la maladie afin de mieux la comprendre et pour ne pas en avoir peur. « C’est un peu comme quand j’étais petite. J’avais peur des orages, alors ma mère me lisait des choses sur le sujet en me disant que plus j’en saurai là-dessus et moins j’en aurai peur. Et en définitive, ça a totalement marché. Ici, c’est un peu la même chose qu’il faut faire », conclut-elle.
A noter qu’il y a quelques jours, le 30 mars, avait lieu la journée mondiale des troubles bipolaires, justement dédiée à sensibiliser le public sur le sujet. Les organisateurs veulent tout particulièrement lutter contre la stigmatisation sociale qui frappe les personnes concernées. Ces dernières représenteraient environ 1 ou 2 % de la population.
