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Après avoir analysé les livres de Ian Fleming, un auteur pense avoir trouvé l’adresse de James Bond

L’écrivain n’a jamais révélé l’adresse exacte du lieu de vie de son personnage.

Temps de lecture: 2 min

L’auteur britannique William Boyd a assuré ce jeudi qu’il avait découvert l’adresse exacte de l’appartement de James Bond à Londres, après avoir analysé les livres de Ian Fleming. Le créateur de l’agent 007 n’a en effet jamais dévoilé cette information, rapporte BFM TV. Bien qu’il ait écrit que James Bond habitait dans le quartier de Chelsea, Ian Fleming n’a jamais donné d’adresse plus précise dans l’ensemble de son œuvre, écrite dans les années 1950 et 1960.

Après une analyse minutieuse des livres du romancier britannique, William Boyd a expliqué dans le supplément du Times qu’il était persuadé que James Bond habitait précisément au 25 Wellington Square, à Chelsea. « C’est là que se trouvait l’appartement de James Bond  », a affirmé l’écrivain, en précisant que l’agent étant un personnage de fiction, il était « évident qu’il ne vivait pas vraiment quelque part  ». Mais à cette adresse se trouve sans doute l’appartement qui a inspiré son créateur.

Indices

Pour en arriver à cette conclusion, William Boyd a rassemblé divers indices glanés au fil des pages. Dans « Moonraker », Ian Fleming décrit notamment le logement de Bond comme tel : « un appartement confortable donnant sur un square planté d’arbres, à côté de la King’s Road  », rue bien connue de Chelsea, rapporte BFM TV. Ensuite, dans « Opération Tonnerre », l’écrivain indique que le bâtiment est situé non loin de Hyde Park en voiture.

En creusant dans la vie personnelle de Fleming, William Boyd a également découvert qu’un de ses collègues du Sunday Times, le critique littéraire Desmond MacCarthy, habitait justement au 25 Wellington Square. Lui et sa femme recevaient régulièrement et leur maison était même devenue « une sorte de salon  ». « Les preuves sont convaincantes. Il est très probable que Ian Fleming soit allé à une ou plusieurs des fêtes données par les MacCarthys », a ainsi indiqué M. Boyd. Autre indice en faveur de sa théorie, l’appartement du couple était doté d’un « long salon aux grandes fenêtres, tapissé de livres  », comme Fleming l’a décrit dans « Bons baisers de Russie ».

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