La marine marchande belge, parent pauvre de la guerre
La raison principale est qu’elle ne fut pas vraiment une force militaire et qu’il y était interdit de tenir un journal de peur de voir des informations passer aux Allemands.
Cette discrétion est injuste, car notre marine marchande a été au cœur même de l’effort de guerre et est la force belge qui a subi les pertes les plus importantes avec 34,4 % des hommes et 64 % des navires. Lors de la Bataille de l’Atlantique, malgré les pertes effroyables, sans discontinuer, par tous temps, tous feux éteints la nuit, sans attendre les traînards et sous la menace perpétuelle du torpillage, les marins assuraient le ravitaillement des Alliés.