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Les petites escroqueries de Vidocq à Bruxelles

Le plus célèbre des brigands, devenu détective, a fréquenté la Belgique alors qu’il n’est encore qu’un petit délinquant, un peu aventurier et pas très expérimenté.

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Ainsi, à l’âge de 16 ans, arrive-t-il à Ostende, non sans avoir volé toutes les économies de ses parents. Il aspire à trouver un bateau pour l’Amérique mais va être victime d’un... escroc, qui va le dépouiller après l’avoir entraîné dans une beuverie. Sans le sou, Eugène-François Vidocq devient saltimbanque avant de s’enrôler dans l’armée révolutionnaire et de participer aux combats de Valmy et de Jemappes. Il s’est aussi marié, sous la contrainte, sa dulcinée prétendant qu’elle est enceinte de lui. Apprenant qu’elle ne l’était point, il va profiter d’un voyage en sa compagnie à Tournai pour la quitter… tout en lui ayant volé tous ses biens. Et c’est à nouveau en Belgique qu’il entame, dès l’automne 1794, une nouvelle vie d’aventurier et d’escroc.

Ainsi, à Bruxelles, fréquente-t-il le Café Turc et le Café de la Monnaie où se côtoient barons de l’industrie et joueurs professionnels. Le terrain est, bien entendu, propice à bien des tricheries et tours de passe-passe. Observateur sagace, Vidocq suit le manège et fait chanter les tricheurs.

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