«Victime de son succès», un club échangiste belge ferme ses portes deux jours après avoir rouvert

L’Acanthus est resté fermé pendant cinq longs mois à cause du coronavirus et des mesures sanitaires assorties. Ce vendredi 21 août, le propriétaire des lieux situés à Harelbeke, en Flandre occidentale, avait décidé de rouvrir son temple du libertinage, sous certaines conditions : un nombre limité de clients et une réservation obligatoire. La partie discothèque, elle, devait rester fermée.

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Seul bémol, l’Acanthus a vu un nombre très important de personnes venir frapper à sa porte pour profiter des joies du plus grand club privé érotique de Belgique, comme le pointe la VRT. Le gérant, Gino Seynhaeve explique que normalement, 400 personnes peuvent entrer dans ce club échangiste. Le coronavirus a limité l’accès à 125 personnes, « à cause des mesures sanitaires ». « Nous devions constamment refuser des gens. Nous sommes, en quelque sorte, victimes de notre propre succès », remet le patron des lieux.

Portes à nouveau closes

Gino Seynhaeve explique à nos confrères flamands pourquoi il a préféré fermer à nouveau son établissement après deux jours de réouverture seulement : « Nous avons ouvert vendredi et samedi avec un système de réservation, mais beaucoup de gens n’étaient pas au courant. Des centaines de personnes n’ont donc pas pu entrer. Nous avons dû les arrêter dans le parking et les renvoyer. Or certains clients venaient des Pays-Bas ou de France et ont parcouru beaucoup de kilomètres. C’est vraiment dommage que nous n’ayons pas pu les laisser entrer ».

La déception des clients fait figure de « mauvaise publicité pour l’entreprise », pointe Gino Seynhaeve. Résultat, le club est à nouveau fermé pour une durée qui reste à déterminer. L’Acanthus ne rouvrira ses portes qu’à une condition, qu’il n’y ait « plus de limitation du nombre de visiteurs ». À ce moment-là, les amateurs du célèbre club échangiste pourront batifoler sans réserve.