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Kanye West se déchaîne sur Twitter et attaque l’industrie musicale… en urinant sur son Grammy Award (vidéo)

A grands renforts de références bibliques et de déclarations frôlant la mégalomanie, le rappeur a demandé à être entendu par Vincent Bolloré.

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Il n’en est pas à son premier coup d’éclat mais ce mercredi, Kanye West était particulièrement remonté ! Sans crier garde, celui-ci s’est lancé dans une salve de tweets provocateurs avec une cible : l’industrie musicale, et notamment sa maison de disques, Universal. Après avoir demandé à rencontrer son patron, Vincent Bolloré, il n’a pas été avec le dos de la cuillère pour protester contre celui-ci.

Entre mégalomanie, urine, appels à la prière et à la rébellion

Kanye West est ensuite monté très rapidement dans les tours avec pas moins d’une vingtaine de messages décousus dont il est difficile d’en déterminer le fil rouge. Tantôt, il appelle d’autres artistes (J. Cole, Drake, Kendrick Lamar, Bono…) à rejoindre ses critiques contre Universel et Sony. Juste après, il rend hommage à Michael Jackson et Prince, qui seraient « partis pour que nous puissions vivre ».

Mais le cœur de son message reste son mépris pour l’industrie musicale. Dans cette perspective, il n’hésite pas à mettre ses contrats en ligne, dans l’espoir qu’un avocat lui dise que quelque chose cloche dans ces documents et assurant que les maisons de disque « essaient de nous [les artistes] enterrer vivants ». Décidé à frapper les esprits, il décide de prendre un de ses 21 Grammy Awards et de le placer… dans les toilettes, pour uriner dessus. « Croyez-moi, je n’arrêterai pas », commente-t-il.

Comme pour se donner du courage dans sa quête, le rappeur enchaîne les références bibliques, pour que le public prie pour et avec lui. « Dieu est avec moi », dit-il par exemple en reprenant un psaume, comme s’il partait en croisade. Ne manquant pas de mégalomanie, il semble croire à 100% à son objectif de « reprendre les droits sur mes masters [des enregistrements musicaux] pour les céder à mes enfants ». « Ce moment va changer l’histoire de l’industrie musicale pour de bon » écrit-il en majuscule, avant de s’attaquer à ce qu’il considère comme de « l’esclavage moderne » : « Je suis une des personnes les plus célèbres du monde et Universal ne me communiquera pas le coût de mes masters car ils savent que je peux me les payer ».

A voir ce qu’Universal et Sony répondront mais en tout cas, Kanye West a assuré qu’en l’état de la situation, il ne « publiera plus de musique ». Pourquoi une telle déclaration maintenant ? Il ne le dit pas. Pourtant, le chanteur a beaucoup à faire ces temps-ci, celui-ci s’étant lancé dans la campagne présidentielle américaine. Vu par certains comme un satellite de Trump pour court-circuiter les chances des démocrates , Kanye West ne semble plus vraiment représenter une menace pour Joe Biden aujourd’hui. Il n’a réussi qu’à être présent sur les listes de 12 Etats, qui sont presque tous connus pour leurs penchants républicains. Il n’est présent que dans trois Etats plus décisifs : le Colorado, le Minnesota et l’Iowa. Dans les deux premiers toutefois, Joe Biden a une solide avance. Il n’y a que dans l’Etat crucial de l’Iowa, un « swing state », que son rôle est un peu plus important, avec des sondages serrés qui donnent pour l’instant une légère avance à Trump sur Biden dans cet Etat.

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