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Des avions pleins qui volent vers «nulle part»: la nouvelle tendance controversée des compagnies aériennes

Certains passagers achètent des billets d’avion pour profiter du paysage depuis les airs. L’aéroport de départ et le même que celui de l’arrivée. D’un point de vue écologique, l’initiative fait office de provocation aux yeux de certains, alors que le secteur aérien est frappé durement par la crise du coronavirus.

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L’avion manque à certains habitués. La crise du Covid-19 a frappé de plein fouet le secteur aérien, diminuant drastiquement les voyages dans les airs. Dès lors, certaines compagnies proposent aux passagers à qui les voyages en avion manquent de décoller d’un endroit et d’atterrir exactement au même aéroport. Selon les compagnies, les vols s’appellent « vol panoramique », « vol pour nulle part » ou encore « dine and fly » pour « diner et voler tout en admirant la beauté des côtes ».

Et ces vols sont bien remplis. La compagnie aérienne de Brunei fait partie des entreprises qui proposent cette nouveauté. Un départ à l’aéroport international du Brunei et une arrivée au même endroit quelques heures plus tard. La même proposition existe également à Taiwan, au Japon ou en Australie, comme l’épingle CNN. Pour les compagnies, « c’est une véritable opportunité pour maintenir l’activité tout en vendant une nouvelle expérience satisfaisante pour les plus fortunés. La demande des clients pour une expérience plus luxueuse est forte », comme l’écrivent nos confrères de Slate ce dimanche 20 septembre.

CNN convoque un exemple. Ce mardi 15 septembre, la compagnie aérienne australienne Qantas a proposé un « vol pour nulle part » durant sept heures, permettant d’observer du ciel les paysages du pays d’Océanie. En dix minutes, les places étaient vendues pour des tarifs allant de 500 à 2.300 euros selon la classe choisie, un record pour l’entreprise. Même constat pour la compagnie taiwanaise EVA qui a vendu 300 places pour son airbus Hello Kitty, à destination de… nulle part. Qantas va même encore plus loin en proposant aux passagers de survoler l’Antarctique, sans y atterrir. L’initiative de ces compagnies – qui respectent par ailleurs les mesures contre le coronavirus – est fortement décriée sur les réseaux sociaux pour son impact polluant.

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