Accueil Actu Soirmag

Une faille de sécurité permettait de bloquer à distance une ceinture de chasteté connectée

Le sex-toy, vendu à 40.000 exemplaires, était vulnérable aux hackeurs qui auraient très bien pu emprisonner les parties génitales de leurs propriétaires.

Temps de lecture: 2 min

En mai dernier, les experts en cybersécurité de Pen Test Partner font une étrange découverte. Dans le cadre de leur travail, ils découvrent qu’un objet connecté comporte un défaut avec une faille de sécurité importante, mais ce n’est pas n’importe quel objet. Ils constatent qu’il s’agit de la ceinture de chasteté connectée Cellmate et comme le rapporte la BBC, cela aurait pu avoir de fâcheuses conséquences. Car si un hackeur l’avait découverte, il aurait pu tout simplement verrouiller le dispositif à distance, emprisonnant de cette façon un sexe masculin. Mais ce n’est pas tout.

La crainte d’avoir 40.000 personnes piégées

On pourrait se dire qu’un tel objet pourrait être retiré manuellement. Sauf que problème : il n’y avait alors aucune possibilité d’ouverture manuelle. Seule la technologie pouvait y remédier. Et vu la fragilité de cette partie du corps humain, hors de question d’y aller par la force. Le dispositif aurait alors rempli parfaitement sa fonction, à savoir autoriser ou non l’accès au sexe d’un homme, sauf que la personne détentrice de ce droit aurait été un hacker possiblement malveillant. En plus de cela, la faille permettrait à ce dernier de connaître le nom et la localisation de l’utilisateur, autrement dit assez pour en monnayer la libération.

Après cette découverte, les experts de Pen Test Partner ont préféré ne pas prévenir directement la population, pour éviter que les hackeurs ne le sachent avant les 40.000 propriétaires de la ceinture. A la place, ils ont d’abord contacté le concepteur du sex-toy, l’entreprise chinoise Qiui. Depuis, cette dernière a trouvé un moyen pour débloquer manuellement l’objet en mettant en contact les deux fils électriques du circuit imprimé avec la batterie. Une technique certes un peu technique mais qui permet de libérer la victime. Celle-ci s’en tirerait donc avec seulement une petite frayeur.

Notre sélection vidéo

Sur le même sujet

Aussi en Société

Voir plus d'articles

À la Une