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Aventurier emblématique, Pascal Salviani raconte l’après «Koh-Lanta»: «J’ai souffert de schizophrénie»

Il est le seul à avoir gagné les poteaux à deux reprises. Ce mardi 1er décembre, il se confie dans le documentaire de C8 consacré aux candidats du jeu d’aventures de TF1 et qui suit ces Français dans leur vie d’après.

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Il a fait les beaux de « Koh-Lanta » à deux reprises : en Thaïlande en 2016 et pour le combat des héros en 2018. Et par deux fois, il a gagné les poteaux du jeu d’aventures – tout en ne finissant que finalistes à l’issue du vote du jury final. Ce qui n’a pas empêché ce candidat emblématique au fort caractère de vivre un retour compliqué en France, comme il le raconte dans le documentaire de C8 à découvrir ce mardi 1er décembre, « La vraie vie des aventuriers ». « Quand je suis rentré, j’étais complètement perché. J’entendais des singes dans la nuit », raconte-t-il, comme l’épingle Télé-Loisirs.

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Pascal Salviani, 53 ans, se confie sur les problèmes physiques qui ont suivi son retour : « Je suis rentré avec une grosse infection. Avec un gros problème d’intestin. J’ai fait une nuit aux urgences, parce que j’avais comme un infarctus de l’intestin. J’ai perdu 18 kilos en 40 jours. On ne peut pas dire que ‘Koh-Lanta’, c’est du pipeau. Ce n’est pas la vérité. La vérité, c’est que c’est très dur ».

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Mais aussi, donc sur les importants troubles psychologiques qu’ont causés ces aventures à l’autre bout du monde :

« Les plus grosses séquelles que ça laisse, elles sont psychologiques. Elles sont très dures à vivre. Je suis revenu, ça a été très compliqué pendant très longtemps. Pendant 7, 8 mois j’ai eu un dédoublement de la personnalité, je souffrais de schizophrénie. La jungle me manquait. Dormir dans la jungle me manquait. J’étais ici, mais mon cerveau était resté en Thaïlande. Quand je suis rentré, j’étais complètement perché. Je n’étais pas là. Je ne pouvais pas dormir dans la chambre car j’avais l’impression que le plafond allait s’effondrer. J’entendais des singes dans la nuit. Le cerveau avait complètement pété ».

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