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Violences conjugales: l’enfer du confinement

Un hôtel bruxellois accueille dans le plus grand secret ces femmes qui n’avaient nulle part où aller.

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Sur leurs visages, les traces de coups se sont estompées. À la place des coquards et des lèvres tuméfiées, les trois femmes affichent un sourire tantôt fragile, tantôt puissant. Khadouma, Houria et Lucia (*) bénéficient d’un logement temporaire dans un hôtel bruxellois réquisitionné par la Cocof (Commission communautaire française) dès le début de la crise du Covid-19. Son adresse est secrète pour protéger ces victimes de violences conjugales. « Mon mari est sorti de prison et porte un bracelet électronique », explique Houria à qui la confidentialité des lieux confère un sentiment de sécurité. « Ses copains circulent dans Bruxelles, et sa famille aussi. À leurs yeux, j’ai juste envoyé leur fils en prison. » Le trio a accepté de nous confier cette vie brisée entre passé dramatique, vie à « l’hôtel », inquiétudes et espoirs.

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