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Émilie du Châtelet: une si courte existence, un si grand legs

Trop longtemps, son souvenir ne survécut qu’à l’ombre des lauriers de l’homme de sa vie : Voltaire.

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C’est maladresse révolue car elle fait désormais cavalier seul sur le chemin de sa gloire. Même si au firmament, sa main restera toujours glissée dans celle du grand homme. N’est-il pas le génie qui sut reconnaître le sien ? Avant de s’imposer comme l’une des plus grandes femmes scientifiques de son temps, Émilie, comme tout le monde, naquit. La providence soigna son arrivée puisque son couffin prit place en 1706 dans une famille aristocratique très en vue. Son père, le baron de Breteuil, est la première chance de ce poupon surdoué. Sous le charme de sa fille, conscient de ses précocités multiples et déjà homme des Lumières, il lui offre la même éducation qu’à ses fils. Émilie évite donc le couvent et dans les salons bourdonnants de ses parents croise les plus grands : Fontenelle, Rousseau et… Voltaire. Un premier regard. Une bouture invisible. Mais elle n’est encore qu’une petite fille et lui déjà un nom. Il est trop tôt.

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