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Une photo, une histoire (3): un trompettiste pharaonique ou politique?

Scène romantique ou politique, le grand jazzman est d’abord là pour la musique.

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Celui qui découvre les pyramides de Gizeh en ce jour de 1961 s’émerveille du site au son d’une mélodie jazzy s’élevant du fabuleux Sphinx. Un air de trompette délicatement interprété puisque l’homme qui joue n’est autre que le grand Louis Armstrong, et son public, sa chère Lucille, sa quatrième épouse rencontrée dans le Harlem nocturne. Empreinte de poésie, la photographie qui illustre la scène est toutefois plus politique que romantique…

Sur fond de guerre froide, la fin des années 50 voit les États-Unis entrer en campagne en vue de véhiculer une image positive du continent américain et se démarquer de la rigueur soviétique. Eisenhower entreprend donc d’envoyer ses meilleurs représentants en visite culturelle à travers le monde. Dans cette optique, Louis Armstrong, le grand jazzman afro-américain, semble un ambassadeur de choix. « Satchmo », surnom désignant sa « bouche-sacoche », sa SATchel-MOuth, répond à l’invitation. En 1959, le trompettiste s’envole donc pour une tournée au Moyen-Orient.

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