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Greta Thunberg en une du premier numéro de Vogue Scandinavia (photo)

L’activiste en a profité pour tirer à boulets rouges sur l’industrie de la mode.

Temps de lecture: 2 min

En parallèle du rapport interpellant du GIEC sur le changement climatique, Vogue Scandinavia a publié un premier numéro marquant ce 8 août. En une, on retrouve ainsi la militante pour le climat Greta Thunberg, posant logiquement dans une forêt enchanteresse, reflet de ses appels répétés à protéger la nature. Interviewée par le magazine (qui s’est d’ailleurs lancé un objectif de développement durable), elle a notamment critiqué l’impact de la « fast fashion » sur l’environnement.

Sonner l’alarme

Pour alerter le public, Greta Thunberg s’adresse directement aux consommateurs sur l’effet de leurs achats pour la planète. « Si vous adhérez à la fast-fashion, vous contribuez à cette industrie et vous l’encouragez à se développer et à poursuivre son processus néfaste. Bien sûr, je comprends que, pour certaines personnes, la mode soit une grande partie de la façon dont elles veulent s’exprimer et exprimer leur identité », dit-elle, mais elle promeut d’autres manières de s’habiller. « La dernière fois que j’ai acheté un vêtement, c’était il y a trois ans et c’était d’occasion. J’emprunte simplement des choses à des gens que je connais ».

L’activiste a également relayé la une sur Twitter où elle donne des précisions sur l’importance de ce combat. « L’industrie de la mode contribue énormément au problème climatique et écologique, sans parler de son impact sur les innombrables travailleurs et communautés qui sont exploités dans le monde entier pour que certains puissent profiter d’une mode rapide que beaucoup traitent comme des produits jetables », déplore-t-elle.

Une industrie ultra-polluante

La mode est aujourd’hui l’une des industries les plus polluantes qui existe, et cela ne fait qu’empirer vu la croissance de la demande dans les pays en développement. Il faut par exemple 7.500 litres d’eau pour créer un jeans selon les Nations Unies et toujours plus de pétrole pour fabriquer du polyester, de loin le textile le plus utilisé aujourd’hui. Le transport aggrave encore l’impact environnemental mais le pire, c’est le lavage des vêtements, qui rejette des quantités importantes de produits chimiques et de microplastiques dans les océans.

En outre, la durée de vie d’un habit a été réduite de moitié en 15 ans du fait du renouvellement constant des collections et le recyclage reste difficile (1% des matériaux est utilisé pour créer de nouveaux vêtements). D’après l’agence européenne pour l’environnement (EEA), un tiers de la garde-robe des Européens n’est pas utilisée depuis au moins un an.

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