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Origine de la barbe, langage des chats, rhinocéros volant… Les loufoques prix Ig Nobel ont été remis

Les chercheurs primés ont mené des études sur des sujets plus insolites les uns que les autres.

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Ce 9 septembre a eu lieu la 31e édition des Ig Nobel, la célèbre cérémonie parodique qui récompense les trouvailles scientifiques les plus improbables. Comme à l’accoutumée, près de dix prix ont été remis, chacun accompagné d’un billet de 10.000 milliards d’anciens dollars zimbabwéens (qui ne vaut plus rien aujourd’hui). Au menu : les pouvoirs insoupçonnés de l’orgasme, de nombreuses études sur les animaux, etc.

Pas de Belges primés, mais nos voisins oui

Cette année, aucun Belge n’a décroché le curieux trophée. Mais en France, un chercheur de la Montpellier Business School a réussi à décrocher le titre dans la catégorie économie. Il a en effet découvert que dans les anciennes républiques soviétiques, il était possible de deviner le niveau de corruption de tel ou tel membre d’un gouvernement rien qu’en regardant à son indice de masse corporelle (IMC).

Chez nos voisins du nord, les Néerlandais, des scientifiques de l’université d’Eindhoven ont étudié le comportement des piétons à la gare de leur ville. Résultat : ils ont déterminé qu’avec une distance de 75 cm entre chaque personne, les collisions pouvaient être évitées. Cet Ig Nobel de physique entre d’ailleurs en résonance avec l’Ig Nobel de cinétique, remporté par une étude japonaise qui montre les raisons pour lesquelles des piétons entrent en collision.

Autre pays voisin, autre récompense : en Allemagne, le professeur Cem Bulut a eu le prix de médecine pour avoir prouvé comment un orgasme sexuel pouvait déboucher les voies nasales.

Des cafards, des rhinocéros et des chats

Plusieurs prix sont également liés à certains thèmes, à l’instar des animaux. C’est le cas du prix dans la catégorie transport. Des chercheurs ont ici tenté de savoir quel mode d’héliportage était le moins nocif pour la santé des rhinocéros anesthésiés, à savoir soit allongé sur le côté ou attaché par les pattes. Finalement, il s’avère que l’un n’est pas meilleur que l’autre.

En biologie, une Suédoise s’est intéressée à la communication vocale des chats. Elle a ainsi pu bâtir toute une série de connaissances sur la « miaoustique », soit les variations sonores que nos félins utilisent pour se faire comprendre (et obtenir ce qu’ils veulent de nous). Dans la catégorie entomologie (la science des insectes), d’autres chercheurs ont déterminé les meilleurs moyens pour se débarrasser des cafards dans les sous-marins.

Une barbe bien pratique

Le prix Ig Nobel de la paix a également bien fait rire. Il a été décerné à des chercheurs qui ont déterminé l’origine de la persistance de la barbe chez les hommes. Leur conclusion : ce coussin poilu permet d’amortir les coups de poing que les brutes viriles s’échangent au fil de leurs bagarres.

Le prix de l’environnement est quant à lui très peu ragoûtant. Des scientifiques se sont en effet intéressé aux bactéries logées dans les vieux chewing-gums, qui s’avèrent être parfaits pour leur survie durant de longues périodes. Leur étude leur vaut aujourd’hui d’être récompensés. Enfin, en chimie, c’est une étude sur les composés organiques volatils qui a été primée. Il s’avère en effet que dans les salles de cinéma, les spectateurs en émettent de façons différentes selon qu’ils assistent à une scène de sexe, de violence ou injurieuse.

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