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L’Arc de Triomphe emballé suscite de nombreuses critiques (vidéo et photos)

L’œuvre temporaire de l’artiste bulgare n’a pas été apprécié de tous, notamment à cause de son coût.

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Du 18 septembre au 3 octobre, l’Arc de Triomphe sera complètement recouvert d’une immense bâche blanche. Mais déjà aujourd’hui, l’installation est en bonne partie déjà en place. Le célèbre monument parisien est méconnaissable, à l’instar de toutes les œuvres de Christo, l’artiste en charge du projet. C’est ainsi que se réalise le rêve de Christo, à titre posthume puisqu’il est mort en mai 2020, alors que l’Arc de Triomphe devait être originellement empaqueté en avril 2020 (ce qui ne s’est pas fait à cause de la pandémie). Mais sur les réseaux sociaux, un grand nombre d’internautes ont fait connaître leur mécontentement face à une œuvre qu’ils n’apprécient guère.

Une œuvre chère, pas écolo et peu esthétique ?

La presse française relaye ainsi de nombreux messages de personnes choquées par le coût de l’installation : 14 millions d’euros. Le média russe Sputnik se moque même de l’événement en caricaturant un Arc de Triomphe couverts de billets. Mais il faut donner une précision importante : la somme, si elle est colossale, est entièrement financée par Christo qui a vendu pour se faire plusieurs de ses œuvres.

Autre critique : celle de l’architecte Carlo Ratti. Dans une tribune publiée dans Le Monde, il met en avant l’impact écologique de l’installation. « Sur le plan environnemental, pouvons-nous nous permettre de gaspiller 25 000 m² de tissu pour l’emballage d’un monument ? », demande-t-il. Enfin, il y a ceux qui s’indignent tout simplement de l’esthétique de l’œuvre, qu’ils jugent contestable. C’est le cas de l’ancien numéro 2 du Front national, Florian Philippot, qui la qualifie de « monstruosité ».

Christo n’a cela dit pas suscité que des critiques. D’autres le soutiennent, à l’instar du journaliste Thomas Snegaroff. Pour lui, le plasticien a justement atteint son but. « Christo avait vu juste. C’est en masquant qu’on attire le regard », dit-il. A noter que ce n’est pas la première fois que le Bulgare suscite beaucoup de réactions. Il a empaqueté de nombreux monuments au cours de sa vie, à l’instar du pont Neuf à Paris en 1985 ou le Reichstag à Berlin en 1995.

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