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Polémique: faut-il brûler Léopold II?

Cloué au pilori pour sa politique coloniale, le souverain fait l’objet d’une campagne visant à l’effacer de l’espace public.

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Journaliste Temps de lecture: 6 min

L’idée court depuis 2020 et rejaillit périodiquement : doit-on débaptiser le boulevard Léopold II bruxellois au nom d’une mise à jour de son bilan colonial ? Le tunnel Léopold II s’appelle désormais Annie Cordy. La voie de surface va-t-elle suivre ? Dans la foulée, plusieurs symboles bruxellois du « Roi bâtisseur » pourraient être remis en cause. Certains partis et représentants politiques appuient ce mouvement. Et le premier terrain d’affrontement renvoie au fameux boulevard, voirie régionale qui court du canal à la basilique de Koekelberg… Au-delà, c’est l’ensemble des rapports de la Belgique et du Congo qui entrent au jeu. Le sujet est sensible, surtout en période de « wokisme » et de « cancel culture » dont notre pays subit aussi les effets. Objectif : tout étudier à la lumière des mentalités actuelles. La personnalité de Léopold II, ses modes d’action, les crimes dont on l’accuse alimentent le rejet. Première mesure : l’effacer du domaine public !

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