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Un youtubeur sanctionné par une lourde amende pour «pratiques commerciales trompeuses»

Le youtubeur et « formateur » en ligne Olivier Allain, qui se revendique comme un « expert du e-commerce » a été condamné à verser plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Temps de lecture: 2 min

Le youtubeur et « formateur » en ligne Olivier Allain, qui se revendique comme un « expert du e-commerce », devra s’acquitter d’une amende de 40.000 euros à la suite d’une enquête de la Répression des fraudes qui a révélé des pratiques commerciales « trompeuses » » commises par sa société et lui-même.

« Avec l’accord du Procureur de la République de Paris, il a été proposé à la société « Les Editions Allain » une transaction pénale d’un montant de 40.000 euros qu’elle a acceptée », a détaillé jeudi dans un communiqué la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF). L’enquête menée en 2020 « a révélé des pratiques commerciales trompeuses » sur la chaîne Youtube, le site de M. Allain et les « différents supports marketing ».

L’administration dénonce des « allégations mensongères » du youtubeur quant à son programme de formation qu’il présente comme le « premier programme francophone mondial », mais aussi sur la « réalité des rémunérations promises » à l’issue de celui-ci et sur la réalité de ses propres résultats financiers dans la vente en ligne.

De nombreuses plaintes

Olivier Allain, qui a plus de 94.000 abonnés sur la plateforme de vidéos en ligne, a raconté, dans un livre paru en 2020, son expérience de « plus de 10 ans » dans le e-commerce. La Répression des fraudes indique avoir engagé plusieurs enquêtes sur les pratiques commerciales associées au « dropshipping », comme la vente de formations et l’exploitation de boutiques en ligne.

Dans ce modèle de commerce en ligne, le vendeur transmet la commande directement à un fournisseur qui se charge de la gestion du stock et de l’expédition de la marchandise au consommateur final, et peut augmenter sa marge comme il le souhaite. « Bien que légale », cette pratique récente « a déjà généré de nombreuses plaintes auprès des services de la DGCCRF », a relevé cette direction rattachée au ministère de l’Economie et des Finances.

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