Le visa américain du prince Harry menacé

L’organisation « Heritage Foundation », important groupe de réflexion basé à Washington DC, a intenté une action en justice contre le département américain de la Sécurité intérieure. Elle demande la publication du formulaire complété par le prince Harry lorsqu’il s’est installé sur le sol américain. Plus précisément, l’organisation demande à ce que soient rendues publiques les réponses du prince concernant l’usage de drogues dans sa jeunesse. La première audience du procès a eu lieu ce mardi.

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Mardi matin, le prince Harry s’est rendu à la Haute Cour de Londres pour entamer le procès qui l’oppose au groupe de presse qui possède le «  Daily Mail ». Il reproche aux tabloïds britanniques du groupe d’avoir employé des moyens illégaux pour obtenir des informations. Il assure également avoir été mis sur écoute pendant plusieurs années. Mais un tout autre procès impliquant le prince Harry pourrait entraîner la révocation de son visa américain.

Parmi les questions du formulaire rempli par le duc de Sussex pour s’installer aux États-Unis, l’organisation « Heritage Foundation » demande que soit rendue publique la partie sur la consommation de drogues et de substances illicites du prince. D’après la chaîne britannique « Sky News », le formulaire contient deux questions relatives à la drogue : « Avez-vous déjà consommé de la drogue ou été dépendant ? » et « Avez-vous déjà enfreint une loi relative au contrôle des substances, ou avez-vous déjà pris part à une entreprise dont c’était le but ? ».

Dans son autobiographie, « Le Suppléant » et dans la série documentaire « Harry & Meghan » produite par Netflix, le prince évoque à plusieurs reprises avoir consommé de la cocaïne, de la marijuana et des champignons hallucinogènes dans sa jeunesse.

Selon la chaîne britannique « BBC », ce mardi, lors de la première audience du procès, « Heritage Foundation » a fait valoir que cette couverture médiatique « large et continue » de sa consommation de drogue remet en question le fait que le gouvernement a correctement contrôlé le prince Harry et suivi les procédures appropriées lorsqu’il a été admis dans le pays.

La réponse du tribunal

Toujours selon la « BBC », la première tentative de l’organisation s’est soldée par un échec. Le gouvernement américain a estimé que rien ne suggérait un intérêt public généralisé à voir les documents d’immigration du prince. Le service des douanes et de la protection des frontières des États-Unis déclare avoir besoin du consentement du prince Harry pour que de telles informations soient divulguées.

Pour le moment, on ignore de quel type de visa le prince Harry est détendeur aux États-Unis, Meghan Markle étant une citoyenne américaine. On ignore également quand le juge décidera si les documents peuvent être dévoilés. La « Heritage Foundation » déclare que l’affaire devrait être résolue dans quelques semaines.

Auparavant, certaines personnalités comme le footballeur Maradona ou la chanteuse Amy Winehouse se sont vu refuser l’entrée sur le sol américain à cause de leur consommation de drogues.

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