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Sexe en collier

Dans la Rome antique, le sexe masculin est un porte-bonheur qui se glisse autour du cou.

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Dieu sait si la représentation du phallus est aujourd’hui taboue. Mais dans la civilisation antique romaine, le sexe masculin avait une connotation non seulement érotique mais également magique : il était un gri-gri protecteur.

Face à la mortalité infantile si importante, les parents avaient l’habitude de passer autour du cou de leur nouveau-né une petite amulette en forme de phallus censée éloigner le mauvais œil et assurer la survie de l’enfant. Cette amulette phallique pouvait être en or ou en argent, en bronze, en os ou en bois, sertie d’une pierre précieuse ou non : chaque famille choisissait en fonction de ses moyens et nombreuses étaient celles qui l’adoptèrent quel que soit le milieu social. Les bébés n’étaient pas les seuls à le porter. Les parents pouvaient l’accrochaient au cou de leur petite fille pour lui assurer la fécondité si essentielle à la mère qu’elle allait devenir ; le phallus pouvant alors être associé à d’autres porte-bonheurs comme le poing fermé. Les femmes désireuses d’enfant l’adoptaient également et les couples pouvaient l’offrir aux divinités pour obtenir un enfant qui se faisait attendre.

Le phallus porte-bonheur appartenait ainsi au quotidien du monde antique. Il se retrouvait transformé en amulette protectrice pour les humains et les animaux, les voyageurs, les cultures agricoles, les foyers et les commerces. Transformé en clochette, on l’accrochait à la porte des demeures privées et des boutiques. À Pompéi, les archéologues découvrirent en symbole apposé sur la devanture d’une boulangerie avec ce texte : « Hic habitat felicitas » – « Ici habite le bonheur ».

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