Le photographe poursuivi par Macron pour «harcèlement» se défend
Mardi, Emmanuel Macron a déposé plainte pour « harcèlement et tentative d’atteinte à la vie privée » contre un photographe de presse.
Ce mercredi matin, le photographe accusé d’avoir suivi le président français durant ses vacances à Marseille s’est défendu dans Bourdin Direct.
Le service de communication de l’Elysée a fait savoir que le photographe se serait « introduit sur la propriété privée, ce qui a conduit à un dépôt de plainte ». Ce que l’intéressé qui souhaite conserver l’anonymat dément.
« C’est complètement faux. Il suffit de consulter les procès-verbaux, ce n’est stipulé à aucun moment. Il suffit même d’appeler le commissariat de Marseille. On peut très bien imaginer que ce serait suicidaire de le faire. Ça fait 10 ans que je fais ce métier, je ne me suis jamais introduit dans une propriété privée, je n’allais certainement pas commencer par celle d’Emmanuel Macron » a-t-il déclaré.
Une garde à vue de 6h
Le prétendu paparazzi a fait l’objet d’un premier contrôle d’identité samedi. Mais il a tout de même souhaité retourner devant le parc Talabot où se situe la résidence du préfet de région où le couple présidentiel réside.
« Je prends l’initiative d’aller voir l’officier de sécurité qui nous avait arrêtés la veille. L’officier de police m’a dit que mon métier n’était pas un métier et que les présidences précédentes, c’était fini. Là, je me suis retrouvé en garde à vue pendant 6 heures » ajoute le photographe durant son interview.
Le professionnel argumente : « Ce genre de photos, c’est ce qu’il y a de plus classique dans mon métier. Il y a 5 ans, je faisais des photos de François Hollande et Valérie Trierweiler sur les plages de Brégançon. Aujourd’hui, c’est très compliqué ».