L’humoriste Vincent Dedienne empêtré dans une fâcheuse polémique

Il aurait volontairement snobé la presse locale. À Pithiviers, où l’humoriste jouait son spectacle, les journalistes de la République du Centre auraient reçu un bien mauvais accueil de la part de l’équipe entourant l’humoriste. Dans leur journal, ils ont donc diffusé un billet d’humeur dénonçant les conditions posées par l’équipe de Vincent Dedienne pour pouvoir couvrir l’événement.

« Vous pouvez faire une photo, mais pas au début parce qu’il est nu. Mais pour le texte, il faut qu’on valide ». Voilà ce qui était demandé aux journalistes de presse régionale. Aucune interview de Vincent Dedienne n’a d’ailleurs été accordée, car il était « surbooké ». Une journaliste du Courrier du Loiret, contactée par Franceinfo, a confirmé les pratiques douteuses de l’équipe de l’humoriste envers la presse et les difficultés à couvrir le spectacle.

La défense contre-attaque

Face aux accusations lancées par la République du Centre, Vincent Dedienne a tenu à corriger le tir. Joint par Franceinfo, il a démenti tous les propos tenus dans l’article : « Personne dans mon équipe n’a jamais demandé à relire un papier, c’est absolument faux ». Celui qui est aussi chroniqueur dans l’émission Quotidien a souhaité poursuivre son explication : « Quant à l’accusation dissimulée de parisianisme, c’est si peu mérité : je suis provincial moi-même, j’adore jouer en province ».

Pour défendre son poulain, la société Ruq Spectacles a également diffusé un communiqué de presse prétextant « peut-être simplement une mauvaise communication internet » du côté de la République du Centre, arguant que le journaliste auteur du billet d’humeur n’était même « pas dans la salle au moment des faits ».

La société de production a également demandé « aux journalistes qui ont relayé ces allégations de démentir leurs propos ». Difficile de démêler le vrai du faux dans cette histoire. En attendant, Vincent Dedienne nous fait toujours bien rire.