Kim Jong-un traité de «petit gros», Trump mérite la mort
Le président américain a poussé le bouchon encore plus loin face à son homologue coréen.
La joute verbale continue entre Donald Trump et Kim Jong-un. Les médias nord-coréens sont en effet montés au créneau ce mercredi contre Trump après qu’il ait insulté leur dirigeant.
Les médias ont donc estimé que Donald Trump méritait la peine de mort après l’avoir accusé de lâcheté pour avoir renoncé à se rendre à la frontière intercoréenne durant sa tournée asiatique.
Dans l’édito du journal nord-coréen « Rodong Sinmun », le journaliste s’en est pris au président des États-Unis avec colère. Ce dernier avait d’ailleurs déclaré la semaine dernière à Séoul que la Corée du Nord était : « une dictature cruelle ».
Insultes sur les réseaux
Selon le journal : « le pire crime pour lequel il ne pourra jamais être gracié est qu’il a osé porter atteinte à la dignité du leadership suprême de manière malfaisante ». Avant d’ajouter : « il faut qu'il sache qu'il n'est qu'un criminel hideux condamné à mort par le peuple coréen ».
Le dirigeant américain s’en était pris ouvertement à la taille et au poids de son homologue nord-coréen lors de la clôture de sa tournée en Asie à Hanoï la semaine dernière.
Comme à son habitude, Donald Trump n’avait pas mâché ses mots sur les réseaux sociaux : « Pourquoi Kim Jong-un m’insulterait-il en me traitant de ’vieux’ alors que je ne le traiterais JAMAIS de ’petit gros’ ? ».
Malheureusement pour lui, les membres de la dynastie Kim bénéficient en Corée du Nord d’un statut proche de celui d’un dieu. Pyongyang a d’ailleurs déjà fait preuve d’une susceptibilité extrême par le passé vis-à-vis des propos pouvant être perçus comme moqueurs ou irrespectueux envers les dirigeants du régime.
Selon ce même journal nord-coréen, la visite annulée de Trump dans la zone démilitarisée séparant la péninsule coréenne n’était pas à cause de la météo comme l’a prétendu le président américain.
L’hélicoptère présidentiel aurait tout simplement fait demi-tour parce qu’« il avait tout simplement bien trop peur d’affronter le regard noir de nos troupes ».
