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Accident à Morlanwelz: François De Brigode «sentait qu’il y avait des morts, mais il fallait rester dans la retenue»

Ce lundi 27 novembre, François De Brigode a dû annoncer en direct au JT l’accident de train de Morlanwelz.

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En fin de JT, l’information tombe. Les équipes de la RTBF doivent rapidement réagir. François De Brigode interrompt alors la conduite normale du 19h30 pour annoncer, en direct, l’accident de train survenu à Morlanwelz dans lequel deux personnes ont été tuées et sept autres blessées.

« L’info vient de tomber », coupe le présentateur de La Une. « Elle pourrait être très grave ». François De Brigode cède ensuite la parole à Thomas Dechamps, présent sur les lieux du drame puisqu’il y avait tourné un reportage diffusé en début de journal.

Interrogé par la DH au sujet de ce moment difficile à gérer, François De Brigode explique avoir « tout de suite senti qu’il se passait quelque chose de grave ». « Quand on occupe une fonction aussi importante, il faut pouvoir faire preuve de tact. On sentait qu’il y avait des morts, mais il fallait rester dans la retenue. On ne veut pas faire du scoop pour du scoop. Il ne faut pas tomber dans le sensationnalisme ». Avant d’embrayer : « Comme je dis toujours, un accident de travail n’est pas un simple fait divers ».

« On est retourné sur les lieux sans caméra »

Également contacté par nos confrères de la Dernière Heure, le journaliste Thomas Dechamps explique comment se sont déroulés les événements survenus ce lundi 27 octobre à Morlanwelz : « On venait de finir notre direct. Les ouvriers nous avaient éclairé le chemin avec leur lampe de poche et nous étions en train de ranger notre matériel. Puis, un train est passé à grande vitesse dans le noir complet », se souvient le journaliste. « On a d’abord entendu le son d’une alarme et ensuite des cris de douleur. On a compris ce qu’il se passait. On est d’abord retourné sur les lieux sans caméra, en questionnant les personnes autour de nous. On nous a ensuite demandé de quitter les lieux ».

L’équipe de la RTBF se soumet aux ordres et s’éloigne des lieux du drame : « Certains venaient de voir leurs collègues mourir devant leurs yeux. Les secours sont arrivés assez rapidement. On a alors appelé l’édition du JT pour leur en parler. Après accord avec l’édition, on a repris l’antenne », explique le journaliste. « Il a fallu être très réactif et très concentré parce que la situation était grave ».

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