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Journée de l’orgasme: les Belges face au plaisir

En cette Journée mondiale de l’orgasme, une enquête révèle l’attachement des Belges au plaisir.

Temps de lecture: 3 min

Que choisiriez-vous ? Un approvisionnement à vie en chips, cookies, bonbons ou un orgasme de 30 minutes ? Aussi surprenante que soit la question, elle a bel et bien été posée lors d’une enquête menée par Twoo. Désireux de célébrer en fanfare la Journée mondiale de l’orgasme de ce 21 décembre - événement initié en 2006 par deux pacifistes américains - , le réseau social, a voulu connaître la place de la jouissance dans notre pays. Quelque 5.000 Belges ont ainsi été sondés via le réseau qui ont répondu à plus de 75 % – 77,6 % très exactement – qu’ils préféreraient un tel orgasme à un approvisionnement à vie de leur snack préféré. Nous voilà rassurés !

Inégalités face au plaisir

Au-delà de ce premier résultat , l’enquête a également mis en évidence que les hommes atteignaient plus souvent l’orgasme que les femmes lors des rapports vaginaux : 63,7 % des hommes ont déclaré jouir lors du coït, contre seulement 41,9 % des femmes. Même si ces pourcentages sont étonnants – généralement celui des hommes est bien plus élevé et celui des femmes plus bas –, ils confirment l’ancestrale inégalité des sexes face à l’orgasme. On le sait, la pénétration vaginale seule permet à peu de femmes de jouir. La dernière étude scientifique sur le sujet, menée par Debby Herbenick de l’Université de l’Indiana et publiée en juillet dernier dans le Journal of Sex & Marital Therapy attestait que seulement 18,4 % des femmes interrogées (1.055 âgées de 18 à 94 ans) atteignaient l’orgasme lors de la pénétration… Le pourcentage montait à 36,6 % quand les femmes caressaient leur clitoris au moment de la pénétration. Pour que celles-ci atteignent le 7 e ciel, rien de tel qu’un coït varié et surprenant, accompagné de stimulation du clitoris et précédé de mille et un jeux amoureux  !

Des femmes simulatrices

Mais retour à l’enquête belge faite par Twoo : elle a encore mis en évidence qu’un nombre important de femmes simulait l’orgasme. Près de la moitié des femmes interrogées (47,1 %) ont affirmé avoir déjà fait semblant de jouir. Le pourcentage pourrait choquer certains et en attrister d’autres. Les femmes seraient-elles si peu épanouies au lit ou si peu expertes en la matière qu’elles ont besoin de simuler ? À moins qu’elles ne soient de belles manipulatrices jouant avec l’ego de leur mâle ? Les choses sont moins simples qu’il n’y paraît. Au-delà de l’aspect « mensonger » de la simulation, il faut savoir que faire croire à l’orgasme flatte le partenaire et le réconforte quant à ses talents sexuels. Comme l’a montré une étude scientifique américaine de l’Université d’Oakland faite en 2015 sur le sujet, les femmes simulent pour améliorer l’expérience sexuelle de leur partenaire. Un homme flatté par la jouissance de la femme, serait plus satisfait sexuellement et moins enclin à aller voir ailleurs. La femme simulerait et manipulerait… Et elle ne serait pas la seule. L’enquête belge de Twoo a montré que 11,9 % des hommes sondés ont affirmé l’avoir déjà fait. Par ailleurs la simulation est un comportement complexe car s’il flatte le mâle et l’excite, le menant plus certainement à l’orgasme, il peut également présenter un avantage direct pour la femme. Mimer le plaisir mécaniquement, pas seulement par des vocalises mais aussi par une respiration plus rapide, des mouvements plus souples du bassin et du dos, etc., etc., fait monter l’excitation et le plaisir féminin…

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